mercredi 28 janvier 2009

ce qui devient familier, les bruits, des pâtes presque comme avant...


Le chemin jusqu'à l'école sentait l'été, avec l'odeur du soleil chaud dans mon cou. J'aimais retrouver le cerisier aigre au début du printemps, orné de ces billes rosies, comme s'il n'avait pas changé.

Je me souviens du nom de ma rue qu'il fallait épeler souvent et que je connaissais par coeur.
Ces quelques lettres m'emmènent encore dans cette petite rue qui faisait face aux champs, la maison jaune, les boulots dorés. O-E-D-E-N-B-O-U-R-G.

Les murs de ma chambre, la tapisserie aux moutons cachés dans l'enchevètrement des lignes, la lumière de fin d'après midi que je prenais sur mon lit.
La moquette rase sous mes pieds le matin, la tièdeur collante du linoléum brun de la cuisine.

Le bol aux bords épais dans lequel je mangeais du muesli avec du chocolat -plein de catons- tout en lisant des albums (ou le pack de lait).

Mon prénom dans la bouche de ma maman, toujours avec douceur, comme un bruit familier.

Il y a, aujourd'hui, du parquet dans le salon et un bol blanc pour boire le thé. Le trottoir sous mes fenêtres, le bruit des pas dans l'escalier. Et puis les calins du chat au petit déjeuner -et tous les secrets que je lui raconte- les longs moments dans la cuisine, l'odeur de chez moi, maintenant.
Et les mots tendres de l'amoureux, ses plats de pâtes qui font du bien, ses taches de rousseur...

PENNE FENOUIL, BASILIC & BREBIS
pour 2 assiettes...



160g de penne
1 beau bulbe de fenouil
quelques feuilles de basilic
2-3 tomates séchées
1 poignée de pignons de pin
du fromage de brebis frais
un peu d'huile d'olive

Laver et tailler le fenouil en dés. Dans un wok, mettre un filet d'huile d'olive et faire sauter le fenouil. Ajouter un peu d'eau, baisser le feu et laisser fondre 10min environ.
Pendant ce temps, cuire les pâtes al dente et préparer la sauce : hacher les tomates séchées en tout petits dés, mélanger au fromage de brebis détendu avec un peu d'huile d'olive (ou de lait, si on veut).
Griller les pignons.
Mettre les pâtes cuites dans le wok, verser la sauce, mélanger.
Servir avec les pignons et le basilic...
Presque pareil, mais autrement, l'assiette délicieuse de Flo...

vendredi 23 janvier 2009

si je devais me souvenir, des biscuits en coeur...


S'il y avait eu une bonne raison, elle aurait osé, peu être. Enfin, elle n'en est même pas sûre. C'est difficile de ne pas le retenir. Et puis il fait froid, le moral un peu en berne, le regard plus souvent triste qu'avant.

Avant quoi? elle se demande, mais ne prend pas la peine de se répondre.

En silence, elle a enfilé son manteau, pour sentir immédiatement une douce impression de chaleur, enroulée dans l'épaisse laine bouillie. Elle hésite, glisse ses pieds dans ces chaussures, avant de changer pour les bottes. Ce sera plus chaud.

Avant de sortir elle se regarde furtivement dans la glace, se sourrit, ferme les yeux pour respirer bien fort ; s'en va. Il faut bien, pense t-elle, je n'ai pas tellement le choix.

Sur le quai de la gare, elle retrouve sa silhouette élancée, son air absent. Il attend immobile, il ne guette même pas l'heure -pourtant, c'est l'heure- sa valise posée à côté de lui.

Elle s'approche, doucement, l'embrasse dans le cou. Elle ne sait pas quoi dire, alors elle se tait. Plonge son visage dans son caban de breton, celui qui ferme avec les gros boutons qu'elle a déjà recousu plusieurs fois. L'embrasse fort.

Et puis. Et puis tout ça se termine. Une légère brise se lève quand elle s'apperçoit que le ciel est gris pâle et lumineux. Il va revenir, seulement -c'est juste ça qu'il faut se dire. Et elle ne pleurera pas. Elle a froid partout où il ne la serre plus.

L'appartement est vide de son odeur, c'est comme si tout était parti, avec sa valise et son caban.

Elle s'allonge sur le canapé, avant de ramener ses jambes vers elle, les enlace. Il n'y a sur la table que les biscuits qu'il avait préparé la veille. Ceux au matcha, à peine verts, qu'elle trempe dans son thé le matin quand ils déjeunent ensemble le weekend...



BISCUITS MATCHA & SESAME NOIR


50g de poudre d'amande
120g de farine de blé complet
2c. à soupe de sucre complet
1 jaune d'oeuf
1c. à café de thé matcha
2c. à soupe d'huile d'olive
1c. à soupe de sésame noir
3c. à soupe de lait

Préchauffer le four à th. 6.
Mélanger la farine, la poudre d'amande et le sésame noir, ajouter le sucre puis l'huile d'olive. Bien mélanger, mettre le jaune d'oeuf puis le lait, petit à petit pour former une belle boule de pâte.
Etaler assez finement et découper à l'emporte pièce, des coeurs ou des cadeaux.
Enfourner 15 à 20 min, il faut surveiller la cuisson : les biscuits doivent être légèrement dorés pour être bien sablés.

Attendre qu'ils aient refroidis avant de goûter, avec un thé chaud, un album photo, un chat sur les genoux, des rêves éveillés...

mercredi 21 janvier 2009

du soleil aujourd'hui, merci pour le beau voyage & du caviar qui soigne...


Quand j'étais petite, être malade nous donnait un statut particulier. C'était d'abord, le droit de rester en pyjama toute la journée -à condition d'être propre. Puis, l'assiette à part, du riz souvent, avec la permission de ne pas finir. Et les moments privilégiés avec ma maman, réconfortante et drôle. Je crois que ces moments seuls m'auraient fait oublier les microbes. Elle venait s'asseoir sur le bord du lit, caresser mon front brûlant, sourire. Me racontait des histoires, d'autres ou inventées.
Il arrivait qu'elle vienne avec un verre d'eau sucrée et un astrapi : on faisait alors les bricolages toutes les deux, en veillant à ne pas mettre de petits bouts de papier sur la moquette, ni de colle sur ma couette tout en bavardant. D'autres fois, elle me proposait de tricoter : je choisissais la couleur de la laine, fière de fabriquer quelque chose qui serait si utile (pour mes poupées) et je m'appliquais à tisser mes points mousses sans me tromper. Me laissait seule avec un livre (Charlie et la chocolaterie, dévoré malgré une gastro entérite) ramené, juste pour moi de la bibliothèque.

Je ne sais plus tricoter et je ne bois plus d'eau sucrée. Astrapi ne fait plus partie de mes lectures. Mais quand je suis malade, j'aime m'accorder certains de ces privilèges... Un magazine (idiot) que l'amoureux dépose sur la table de nuit en rentrant le soir, les romans de la bibliothèque qui auraient du être lus depuis un moment, les petits plats (un brin améliorés, suivant l'appétit). Et les discussions qui s'éternisent, même au téléphone...
Je garde quand même juste ce qu'il faut de courage pour cuisiner... Un cake (mais je n'ai pas encore trouvé la marmelade d'orange), des légumes rôtis, et un caviar de lentilles à déguster sur des blinis, ce soir...


CAVIAR DE LENTILLES
un pot, des blinis et deux amoureux -pas tous malades-
d'après belleblé & élodie


3c. à soupe de lentilles cuites (avec 1 gousse d'ail et du bouillon de légumes)
1c. à café de câpres
1c. à café de moutarde à l'ancienne
1c. à café de sauce soja
2c. à café de fromage blanc
1 poignée d'amandes toréfiées
du thym, du poivre (ou piment d'espelette)

Dans un hachoir, mettre tous les ingrédients, mixer plus ou moins finement, jusqu'à obtenir la consistance souhaitée. Assaisonner.
Tartiner des petites crèpes de pois chiches, des blinis maison, ou juste à la petite cuillère...

dimanche 18 janvier 2009

faire un tour, 365 et autant de baisers...


Il ya eu un dimanche matin, des tartines photographiées, des envies de petits plats.
Puis une clef à sardine, des légumes d'hiver, du soleil sur des champs de blé, des petits mots doux.
Des billets beaux comme des romans de Virginia, des histoires prises au vol, d'autres auxquelles on s'identifie, par petits bouts. Des brins de tendresse pour ceux(/celles) qu'on lit, qu'on imagine. Des gâteaux qu'on rêverait de partager, des thés pour bavarder, le plaisir absolu des pique niques dans les vignes, les jardins, le bord des lacs en été.
Des voyages dans vos mots, des images et l'imaginaire.
Il ya eu des chats attachants (qui aiment décortiquer les marrons), des pizzas tous les vendredis. Des morceaux de jardins, des parfums de fleurs, des tables dressées sous les arbres. Des souvenirs, petit à petit.
La boîte à sardines est toujours gourmande -l'envie de tester encore, goûter beaucoup, sentir, pétrir, pocher, poêler, saisir, dorer...
Des livres accumulés et tellement d'autres encore, des dessins tout plein...


Loin d'être trop pleine, mais remplie de choses précieuses, la boîte à sardines fête ses 1 an, toute rose de plaisir...
(et de tous ceux qu'on va lire comme ça, pour sourire, se régaler de loin, rêver ou apprendre, tomber sur des pépites délicieuses... merci!)

mardi 13 janvier 2009

on dirait que... manger des tartelettes chocolat noisettes


Le décors maison de poupées du café Antoine nous a replongé, en rentrant, dans nos souvenirs d'enfants sages. Les jeux partagés dans nos fratries (quand même) un peu nombreuses.
Il y a eu, chez moi, beaucoup de maîtresses gentilles mais sévères dont je rédigeais plusieurs cahiers à corriger (frustrée du trop jeune âge de ma cadette qui ne pouvait se plier à ce besoin), beaucoup de mamans occupées qui riaient tout le temps en buvant des cafés imaginaires, un bébé sur les genoux (heureusement silencieux).
Il y a eu des paysages légo construits avec patience, des robots faits de toutes les petites pièces un peu particulières, des voitures montées méthodiquement en suivant le mode d'emploi. Et beaucoup de fierté à pouvoir être parfois, dans son univers.
Il y eu aussi les longs moments où enfermée dans ma chambre, je dessinais des histoires pour mes poupées, j'écrivais de courriers jamais envoyés, je découpais des papillons pour décorer les murs, fabriquais des boîtes pour ranger mes trésors.
L'été arrivant, on a transformé le jardin en théâtre, joué des pièces en costumes, osé des acrobaties.

Le café Antoine est tout petit, mais j'ai aimé cette petite boîte à souvenirs, avec ces histoires plein les murs, cachées derrière les grands miroirs usés, sous les dalles du carrelage, dans les recoins oubliés...
Les odeurs du chocolat chaud des goûters comme celle du café à midi, la tartelette aurait tout accompagnée, tant elle était bonne. Tout simplement.



PETITES TARTES CHOCOLAT NOISETTES
pour 5 petits moules, des frères et soeurs pour partager




50g de farine de blé complet
1c. à soupe de flocons d'avoine toastés
1c. à café de sirop d'agave
1c. à soupe d'huile d'olive
du lait

40g de chocolat noir 70%
20 noisettes
1c. à soupe de purée d'amandes
1 grosse c. à soupe de crème végétale
2c. à soupe de lait de soja
un peu de sirop d'agave (à ajuster, selon vos goûts)


Préchauffer le four th6.
Préparer la pâte : Sabler la farine et les flocons avec l'huile d'olive, puis ajouter le sirop d'agave et enfin le lait, pour former une boule. Etaler, découper des petits cercles, garnir des moules légèrement huilés. Remplir de cocos et précuire la pâte 10min environ, avant d'enlever les cocos pour finir la cuisson, soit 7à 10min.
Sortir, laisser refroidir.

Pendant ce temps, dans une casserole au bain marie, faire fondre le chocolat avec la crème et le lait.
Hacher très finement les noisettes.
Dans la casserole hors du feu, ajouter les noisettes, la crème d'amande puis le sirop d'agave, bien mélanger.
Verser dans les fonts de pâtes cuits. Laisser refroidir, et même, attendre le lendemain avant de goûter.
Accompagner d'un café bien chaud servi dans des tasses noires et blanches, rêvasser sur l'après midi à venir...

lundi 12 janvier 2009

parce qu'il fait froid, tes bras, du choux rouge & chataîgnes...


Glacée de ces derniers matins où l'on n'ose même plus regarder les thermomètres de la ville, mes journées se rêvent à l'interieur, douillet, et enveloppant. Les livres qui se sont entassés sur ma table de nuit avancent presque aussi vite que cet été en terasse, où les pages de Valérie Mréjen, ou Simone de Beauvoir se tournaient au soleil sans voir le temps passer. L'hiver, forcément, voit ses nuits tomber si tôt, et sa lumière décliner avec l'heure du goûter. C'est dans ce moment là, où quelques frissons me parcourent souvent, que commence à s'animer la cuisine.

Il faut ranger les crayons de couleurs (qui n'ont, malheureusement que peu l'occasion de sortir...) empiler les papiers, dégager la table.

Ecouter colette Fellous partager avec son invitée sur la gourmandise, puis les histoires enfantines (des histoires d'ânes, de noël et de petits légumes) tout en découvrant le frigo presque vide, grignoter un carré de chocolat.

Remplir la cuisine de plats mijotés fumants, sentir les épices.
Ouvrir une boîte de chataîgnes (mais pour la dernière fois, promis, ils sont meilleurs sous vides, et délicieux frais...) pour préparer ce qui sera bon à réchauffer, plus tard, quand l'appétit sera là et l'amoureux aussi...


CHOU ROUGE CONFIT ET CHATAÎGNES
à accomoder, pour 2


1/2 chou rouge (un petit chou bio du marché)
2 poignées de chataîgnes
3 abricots secs
un peu de bouillon de légumes
une pincée de curry
du gomasio
des noisettes ou des noix

Tailler le chou en fines lamelles, bien s'appliquer, parce qu'on sait que c'est bien plus agréable, après.
Dans un wok ou une grande sauteuse, mettre un filet d'huile d'olive, le curry et faire y faire sauter le chou (on peut mettre une échalotte, si on en a une, bien entendu). Baisser le feu, mettre de l'eau (1 petit verre), le bouillon émiété, remuer. Ajouter enfin les abricots secs haché finement, couvrir et laisser mijoter 45min. (Il faut quand même surveiller un peu, que ça ne manque pas d'eau, ça commencerait alors à brûler et ça ne serait plus très bon après). A la fin de la cuisson, le chou est tendre, fondant. C'est le moment d'ajouter les chataîgnes, coupées en morceaux -plus ou moins gros, comme on préfère- de remuer délicatement, d' assaisonner.

A coté, faire griller dans une poele à sec les noisettes. Servir le chou dans une assiette creuse et parsemez de noisettes. Manger, vite, parce que ça réchauffe bien l'amoureux qui tremble (il va encore en vélo tous les jours).


Pour accompagner cette poelée toute douce, j'ai préparé une jolie soupe, vue chez BelleBlé...


SOUPE CAROTTES-CHATAIGNES
2 gros bols, une soirée au chaud




2 belles carottes
2 poignées de chataîgnes
gomasio, poivre
lait de soja
une pincée de cannelle

Eplucher et couper les carottes en dés. Les faire revenir dans un mince filet d'huile d'olive, puis couvrir d'un mélange d'eau bouillante et de lait. Cuire à feu doux pendant 30min, ajouter les chataîgnes, assaisonner. Mijoter encore 3-4min, puis mixer en velouté. Ajouter du lait, si la soupe n'est pas assez liquide, la pincée de cannelle, puis servir dans de jolis bols...

dimanche 11 janvier 2009

paris par petits bouts...

Les paysages, à la fin de l'après midi, sont recouverts d'une légère brume rosée. Les contours un peu imprécis, la lune déjà, ronde et blanche, la nuit qui doucement, approche.
La gare animée, les rues illuminées de noël.

Trainer encore dans ce Paris qu'on apprivoise et tout ce que l'on y découvre nous le rend si terriblement attachant.
Revoir les illustrations de Glen Baxter dans une minuscule galerie, rentrer dans les boutiques tendances -rats morts en vitrine, pochettes panthères, pantalons écossais sur des étagères- puis s'arrêter, se réchauffer un peu...

(café antoine, 17 rue La Fontaine, Paris 16ème)

Le froid nous a réservé de jolies surprises. Le 16ème, noble et précieux a laissé échappé une adresse toute délicieuse, minuscule et chaleureuse...
Un grand café à la mousse fine, onctueuse, la barquette chocolat-noisette, une tarte au citron que l'on n'a pas osé goûter... (mais aussi, les spaghetti aux champignons, la soupe carottes cardamome, l'assiette de fromages...)




Il y a encore des petits coins où les gourmets ont été surpris, dont il faudra essayer de se souvenir. La découverte du bacchus, le ventre vide.

Le trajet du retour s'est déroulé dans un silence contemplatif, les yeux à demi clos. Admirer la lumière intense du soleil dessiner des ombres aux arbres sur les champs enneigés...

(Il y aurait du chocolat, encore)

Il faudra attendre un peu... autre chose.

dimanche 4 janvier 2009

les longs petits matins, du chocolat au soleil...


Les lumières de la ville vont bientôt redevenir banales, froides et blanches, en attendant que rallonge le jour. Sur le trottoir, j'ai déjà apperçu quelques sapins abandonnés, des emballages à foison, des branches de houx enrubannées. Chez nous, les guirlandes s'acrochent, j'ai tant de mal à terminer cette période féerique qui chaque année m'échappe un peu plus. L'exitation qui m'habitait dès les premiers flocons, l'odeur des mandarines, les salons brillants et décorés d'or, l'idée de fêtes à venir... ces réjouissances transformées en tristes banquets trop chargés, en commandes au père noël, en courses éffrénées.. J'aurai sûrement préféré rester une petite fille, pour arriver encore à trouver fabuleux ce bel envers du décors, ne jamais passer de l'autre côté.
Grandir...

Et puis, la rentrée qui s'approche, ses obligations, son empressement.

La nostalgie de ces journées ensoleillées de vacances où la famille, même un peu abîmée, s'est retrouvée...
Les pensées d'une jolie chose à venir.
Un retour gâteau au chocolat, moêlleux, simple, tiède, saupoudré d'or parfumé...


UN GÂTEAU AU CHOCOLAT
réconfort à partager, juste à 2...



50g de chocolat
1/2 verre de lait de soja
2 figues sèches, gonflée dans de l'eau bouillante
2c. à café de farine de quinoa
1 oeuf
1c. à café de crème d'amande complète

Préchauffer le four th5-6, position four ventilé.
Dans une casserole, faire fondre le chocolat et le lait.
Hacher les figues, puis les ajouter au mélange précédent, quand le chocolat est bien fondu. Arrêter le feu, ajouter l'oeuf, la crème d'amande puis la farine. Bien mélanger.
Verser le tout dans un petit moule couvert de papier sulfurisé, enfourner pendant 15 min.

Sortir, laisser refroidir un peu, démouler ou manger à même le plat, à peine orné de cannelle moulue.
Regarder le soleil qui se couche encore un peu tôt, rêver à ces longues journées qui vont venir... bientôt...
un délice inspiré d'ici et de...

samedi 3 janvier 2009

pas de mots, juste des flocons...


pour tout plein de douceur cette nouvelle année...