mercredi 21 mars 2012

florence, le soleil (et la nostalgie des pâtes que je n'ai pas mangé)

Presque un mois. un mois déjà que je suis montée toute seule dans l'avion en direction de l'italie. 
Un mois, pile... pour mon anniversaire. 




Florence a été sous le soleil pendant ces deux jours. j'ai adoré la longue pause à la Piazzale Michelangelo, entourée d'italiens séduits par la vue autant que la touriste toute débarquée que j'étais. 
La piazza della signoria sous un soleil tranchant de 9h, encore humide et casi déserte (mais quel dommage que rivoire soit encore fermé, les parfums de glaces -pistache et fior di latte- resteront encore des inconnus jusqu'à la prochaine fois)
Le calme digne et religieux du musée san marco, aux petites chambres peintes tout en délicatesse, et dont le triptyque doré m'a émue, silencieusement. 
Les focaccia dégustées chez piadine, le déjeuner dans ce petit restaurant charmant aux airs de cantine française (et ses nappes à carreaux rouge et blanc), un délicieux aperçu de la cuisine italienne -sorti des pizza (qui, parait-il, ne valent pas du tout le coup à florence)...
Un retour sans pasta, sans beurre de truffe ni d'antispasti dans les bagages, mais quelques photos pour celui resté sur le tarmac... 




(la vue depuis la Piazzale Michelangelo)

(san lorenzo)

(sur le ponte vecchio)




(le duomo)

(presque -la cantine-)

(le marché central)





et depuis, des envies de pâtes, souvent. très souvent. et puis j'ai raté des choses. bevo vino (testé par loukoum°°° et repéré dans le guide cartoville), la galerie des offices -fermée le lundi- les pâtes et la soupe aux haricots blancs, le vin de là bas, les apéros de fin d'après midi...
bientôt peut être, à nouveau l'italie! 

mardi 6 mars 2012

presque comme là bas - les udons du dimanche



Certaines choses n'ont pas changé.
La lumière douce dans la chambre les matins où l'on traîne, la brise légère qui fait danser les rideaux.
Le petit déjeuner copieux -surtout lorsque l'amoureux décide de faire des crêpes et qu'une odeur de vanille se répand dans l'appartement.
Les quantités de thé absorbées entre le petit déjeuner et la fin de matinée... étirée, la pause de l'après midi et le goûter - et il faut bien accompagner cette jolie tarte au citron, non?
Les balades dans le froid glacial ont beaucoup raccourci, même les jours où la lumière intense (celle que j'aime tellement) inondait les rues et les arbres.
Et le chat - parti dormir sur d'autres canapés autrement moelleux - a fait ici un véritable changement.

Dans les dimanches comme je les aime, il y a toujours un goûter -avec des biscuits aux cranberries ou des muffins au chocolat- des petits déjeuners qui durent longtemps (tout en écoutant de la musique) et des repas le soir cuisinés à deux (et souvent, très souvent des pâtes dedans).

UDONS AUX PETITS LEGUMES
pour 2 chéchés






200g -environ- de udons sèches
1 gousse d'ail
1 petit oignon
1 blanc de poireaux
250g de champignons de paris
1 petit pouce de gingembre
1 piment rouge (séché)
2 oeufs
du sésame blond
de la sauce soja de qualité
de l'huile (olive chez nous)


Cuire les udons (moins que ce qui est indiqué sur le paquet - 6/7 min environ, il vaut mieux goûter!)
Pendant ce temps, l'autre taille les légumes (lamelles un peu épaisses, haché pour l'ail, le gingembre et le piment)
Dans un wok, faire revenir l'ail et le poireau. Ajouter rapidement l'oignon, faire revenir 2-3 min puis ajouter les champignons, le gingembre et le piment. Baisser un peu le feu et remuer pendant 5min environ. 
Après avoir égoutté les udons, il faut faire griller les graines de sésame (dans une poêle à sec) et pocher les oeufs. Pas de bonnes recettes à donner -on utilise ça (25 sec. au micro-onde), pas très glorieux mais pratique, j'avoue.
Répartir les udons dans deux assiettes, couvrir de légumes, faire un petit nid pour y glisser délicatement l'oeuf poché et couvrir de sésame torréfié. Déguster avec des baguettes, casser l'oeuf dans la sauce -ou pas- laisser les pâtes siffler en les aspirant. Un dimanche.

lundi 5 mars 2012

je vais revenir - (le guacamole)


Fêter un anniversaire pour mieux s'échapper. Etre heureux d'être là encore puis disparaître.
Passer souvent sans laisser de traces. S'approcher, sentir, humer. Ne rien faire.

Peut être happée par le froid puis le soleil tellement doux (celui même qui illumine ma chambre à ce moment là), je n'ai pas vraiment cuisiné depuis longtemps. Des croque-monsieurs (beaucoup) et plusieurs fois le même gâteau au chocolat.

En dehors, des enfants, plein d'enfants avec qui on se raconte des histoires, on écrit, on dessine, on grave. Je suis aux anges - mais toute leur énergie m'épuise un peu, jusqu'à ce que, le soir, je suis infiniment séduite par des coquillettes au jambon. Je pense que vous vous passerez de la recette, non?
Les dessins de chevaliers ou de mante religieuse rapportés précieusement à la maison consolent tous les manques, surtout accompagné de crème au chocolat.

La suite, des valises à faire qui nous font rêver - et nous rendent terriblement impatients.
Des valises déjà défaites qui n'ont pas été semblables à celles imaginées. C'est un peu triste, mais c'était beau quand même. Je vous le montre une prochaine fois. Avec des raviolis, j'espère!

Pour cette fois, pour revenir doucement sans faire trop de promesses, une recette simplissime pour laquelle l'amoureux et moi nous sommes battu. C'est drôlement bon le guacamole.



GUACAMOLE
pour un bol, 2 amoureux et un bon pain grillé

1 avocat
1 petite c. à café de ketchup
1 pincée de sel
1 pincée de curry
1 filet de jus de citron
1c. à café de philadelphia (facultative, mais agréable)

Ecraser l'avocat à la fourchette, avec les autres ingrédients. Manger rapidement, sur des tranches de pain grillé ou à la petite cuiller, un dimanche midi chaud et doré.