jeudi 29 mai 2008

petit plat du soir... se retrouver...



Hier soir, c'est un peu tout vides que nous nous sommes retrouvés, chéché et moi. un début de semaine un peu trop riche en émotions, des angoisses, juste de quoi rêver à un moment plus apaisant... un petit plat simple, savoureux qui nous ferait oublier illusoirement ces choses qui nous envahissent, qui nous démangent et finissent par nous faire du mal.


C'est une image toute douce qui a reveillé mon appétit... celle du saumon en sashimi, la faineantise de loukoum si joliment mis en scene... de beaux morceaux de poisson délicatement posés sur du riz vinaigré... il faut le voir...


Comme promis, c'est parfumé, fondant, doux et piquant, nous nous sommes juste régalés...





SAUMON EN SASHIMI
pour 2 faineants



2 pavés de saumon bio
100g de riz (sauvage et basmati chez nous)
du vinaigre à sushi
1 noix de wasabi
de la sauce soja

Enlever la peau et les arêtes du saumon et le découper en tranches.
Dans un petit bol, mettre une noix de wasabi et la diluer avec la sauce soja.
Quand le riz est cuit et égouté, le placer dans un grand bol et l'arroser de vinaigre à sushi. Le laisser tiédir...
Lorsqu'il est à température ambiante, disposer les tranches de saumon dessus et arroser le tout du mélange sauce soja-wasabi.

Savourer avec des baguettes et des rondelles de concombre.

Merci loukoum, c'est délicieux...

mercredi 28 mai 2008

une parenthèse pour moi... parce qu'ils me sont chers...


j'aurais eu envie de leur faire un gros gâteau... un à étages. 4 étages, un pour chacun...
j'aurais aimé les emmener avec moi, voir l'océan, profiter du vent qui fait tant de bien, du soleil qui réchauffe, du sable sous les pieds...
j'aurais voulu avoir du courage à la pelle, une confiance infaillible, pour leur envoyer, pour qu'ils soient forts...
j'aurais rêvé être là, pour qu'ils puissent trouver des mots, des bras qui rassurent, qui consolent...

je souhaite pouvoir me glisser, ici ou là, comme une petite pensée pour leur dire qu'ils sont de vrais cadeaux, précieux, fragiles, qu'il faut préserver...

pour dire tout ça, pour habiller ma pudeur, ne pas toujours savoir leur exprimer toute l'affection profonde que j'ai pour eux 3, j'ai juste fait des biscuits...
ceux qu'on aurait partagés autour d'un thé, d'un verre de lait frais ou d'un bol de chocolat...


BISCUITS
pour une fraterie...

50g de farine de seigle
40g d'amandes en poudre
40g de flocons d'avoine
30g de sucre complet
2c. à soupe de purée d'amandes complètes
3c. à soupe de lait d'avoine
1 belle c. à soupe de sésame noir

Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, mélanger la farine, les flocons et la poudre d'amandes. Ajouter la crème d'amandes et sabler. Ajouter le lait petit à petit, jusqu'à obtenir une pâte "sablée".
Former des petites boules et les écraser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Enfourner pour 10min environ, jusqu'à ce que les biscuits soient légèrement dorés...
pour eux^^
merci à Eliz...

mardi 27 mai 2008

le petit morceau qui manque... une petite crème au chocolat



ce matin, le ciel est tout gris. Il pleut.
devant mes dessins, je traine. je taille mes crayons, je gribouille des fleurs comme pour le tissus d'une future robe, je laisse aller mes oreilles aux bruits du dehors, l'humidité des trottoirs, la pluie, les pas qui claquent... je ne travaille pas.
j'essaie. je découpe, je dessine, je colle.
je m'énerve.
je n'arrive à rien.
la lumière est triste, trop triste, pour arriver à travailler. il fait froid aussi. j'ai plus envie de me recoucher et d'attendre. attendre que cette journée passe en espérant que demain me sera plus favorable... même si je n'y crois pas.
il faudra bien que ça marche, je me dis. c'est étrange, je n'ai pas le choix...
je n'aime pas les échéances. les jugements. l'attente... j'angoisse d'avance de ce jours où 5 personnes vont décider si j'aurai réussi ou pas. j'ai peur...
dans ces moments d'angoisse où toutes mes peurs prennent le dessus, j'ai une envie... me retrouver dans ma cuisine, cette pièce chaude et rassurante. celle où je me réfugie...



PETITE CREME AU CHOCOLAT
pour 3 paniqués, pour combler les failles, pour prendre soin de soi...


90 g de chocolat noir (85%)
15 cl de lait d'avoine
15 cl de crème d'avoine
20 g de sucre roux
2 jaunes d'oeuf

Hacher le chocolat en petits morceaux. Dans une casserole, mettre le lait et la crème, porter à ébulition. Mélanger les jaunes avec le sucre roux jusqu'à l'obtention d'un mélange onctueux.Verser les jaunes dans le mélange lait-crème et faire cuire à feu doux sans faire bouillir. Verser doucement cette crème sur le chocolat. Mélanger sans arrêt. Répartir dans 3 petits pots et laisser au frais quelques heures...


Manger avec des petits biscuits (à voir, la vraie chez la mangue...)



Pour reprendre des forces, un peu de courage... pour retrouver ce petit bout qui manque...

dimanche 25 mai 2008

des cuillères du dimanche, un peu de rhubarbe pour un brin de soleil



Le dimanche matin dans la boite à sardines, c'est souvent le moment où je cuisine le plus. Je le dis souvent, je suis une lève tôt, j'aime avoir la lumière du matin, l'air frais, l'idée que la journée commence et que j'ai le temps... A cette heure-ci, tout est encore si calme, apaisant. C'est décidément le moment que je préfère pour remplir mon four de mille saveurs... Pendant mon petit déjeuner, j'écoute la radio, Alain Barraton qui parle des arbres et des fleurs et je me mets à rêver d'un petit jardin rien qu'à nous... On y trouverait des carottes, des courgettes, de belles tomates bien rouges et bien charnues, des fruits rouges à volonté, tout plein d'herbes aromatiques qui embaumeraient notre carré de pelouse... Nous n'aurions plus qu'à descendre dans le jardin pour manger du soleil, respirer la méditerrannée, se rafraîchir d'orient...
En attendant ce petit morceau de terre idyllique où chéché et moi cultiverions notre jardin, voici une petite recette, un clin d'oeil à ma maman parce que c'est un peu sa journée aujourd'hui...
Hier matin, nous sommes allés au marché. Sur les étals, pas encore assez colorés, nous avons tout de même trouvé quelques merveilles; artichauts, asperges, radis, une jolie botte de rhubarbe.
De belles branches rosées, délicieusement acidulées...

CLAFOUTI RHUBARBE POMME
pour une maman gourmande (ou 2 enfants raisonnables...)

1 branche de rhubarbe
1 petite pomme
1 verre de crème et de lait d'avoine mélangés
1 oeuf
30g de sucre roux
1 poignée d'amandes réduites en poudre

Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, battre l'oeuf et le sucre, puis ajouter la poudre d'amandes, le verre de crème-lait d'avoine.
Eplucher et couper la rhubarbe en petits dés, faire de même avec la pomme. Répartir au fond d'un petit plat à gratin. Verser la préparation sur les fruits.
Enfourner 20 à 25 min environ.
Manger encore tiède ou froid, comme vous préférez, avec de jolies cuillères colorées...



samedi 24 mai 2008

petit dessin pour un dimanche comme on les aime...


une journée si particulière... un cheesecake pour deux

Le soleil est à peine levé que je l'ai suivi. Il est 6h30. Dans ma cuisine, ça sent le muffin à la pomme et au gingembre, le thé à la vanille. Je petit-déjeune. Dehors, le ciel est tout gris. La fenêtre est grande ouverte; j'aime tant la fraîcheur du matin.
Chéché me rejoint plus tard. Une tournée de scones attends patiement au frigo. Des petits pains maison sont au four. Pour moi, c'est une belle journée qui commence. Aujourd'hui, on fête tout simplement nos 5 ans et demi.

J'ai l'impression d'avoir 8 ans et de compter le moindre mois qui me rapproche de neuf. Ceux, glorieux qui feront de moi une grande, responsable, capable de casser les oeufs du gâteau au yaourt, celle qui a le droit de garder sa petite soeur ce soir, celle qui peut finir ses devoirs toute seule...
Grandir... on m'a toujours donné quelques années de moins que j'attendais certainement le moment où l'on verrait que je n'était plus cette petite fille. Aussi fière que je sois d'avoir pu garder aujourd'hui un petit bout de cette fillette là... J'avais besoin que l'on réalise à quel point j'étais devenue quelqu'un. Ou à quel point j'en avais envie...
Chéché a été un si beau cadeau... celui qu'on avait refusé de voir grandir, celui qui attendait une ambiance douce, une relation équitable pour devenir, lui aussi... tous les deux, nous avons appris à être...
Entre autre, de gourmands endimanchés, de gastronomes du jeudi soir, deux amoureux...





CHEESECAKE D'AMOUREUX
pour 2 seulement...

50g de flocons d'avoine
1 poignée d'amandes en poudre
1c. à soupe d'huile d'olive
1c. à café de sirop d'agave
2c. à soupe de jus de citron
Préchauffer le four à 180°.
Mélanger tous les ingrédients dans l'ordre. Foncer un moule à charnière. Enfourner pour une vingtaine de minutes. Laisser refroidir.


3 carrés frais (les petites portions)
5 c. à soupe de fromage blanc
1c. à soupe de sirop d'agave
des zestes d'un citron bio
1g. d'agar agar
le jus d'un citron
1/2 verre de lait de soja (ou autre lait...)

Mélanger le fromage blanc avec le sirop d'agave, les carrés frais, les zestes de citron.
Dans une casserole, mettre le lait et le jus de citron, porter à ébullition, ajouter l'agar agar et fouetter pendant 30 sec minimum. Verser dans le mélange précédent. Recouvrir la pâte de cette crème.
Entrposer au frais 2heures au minimum... où déguster le lendemain...


merci à mitaine écarlate et belleblé pour leur idées de croûtes si originales...

lundi 19 mai 2008

petit retour sur l'aire d'autoroute... mais plus de vacances


Avant le départ, nous avions réfléchi, chéché et moi, à tout ce que nous devions emmener. Comme nous ne sommes pas très organisés, il ne fallait rien oublier; en plus, le temps plutôt incertain ne rend pas la tâche facile (le plaisir de se retrouver en tongs sous une pluie fraîche ou en pull doux et chaud sur la plage trop ensoleillée...). Et dans notre petite voiture, on est vite serrés comme dans une boîte à sardines... il fallait donc choisir soigneusement ce que l'on voulait prendre.
J'ai plongé mon nez dans l'armoire. Retrouver mes robes de l'été, celles qui ont gardé l'odeur de soleil de l'année passée, les jupes vaporeuses, des chemisiers légers. Pendant que j'essaie de plier correctement mes tenues printanières, afin de faire honneur à l'illusion de saison, chéché me parle... me rappelle le restaurant où il voudrait retourner, le petit marché couvert où il avait trouvé un si bon gâteau basque, le café sur le sable où nous avions goûté le loupiac... Je lui rappelle doucement qu'il faudrait surtout qu'il pense à remplir la valise, lui aussi, et qu'un simple short de bain ne l'habillera pas pendant une semaine, surtout quand on aime à se faire beau... Finalement, chacun arrive à ranger ses vêtements: bien repassés, bien alignés. Je glisse mon livre (je n'ai pas envie de le finir, l'écriture est si belle...), choisi quelques crayons, un petit carnet moleskine. Je suis prête. Enfin je crois.
Ne reste plus qu'à préparer le pic nique. Nous imaginions une boîte parfumée, une pâte fine, des anchois comme en été... un pic nique de vacances...

PISSALADIERE COURGETTES ANCHOIS
pour 2 sardines en exil
pour la pâte à pain
200g de farine (100g d'épautre et 100g de blé complet)
1 sachet de levure boulangère
1c. à soupe d'huile d'olive
1 pincée de sel
de l'eau tiède

Mélanger les ingrédients dans l'ordre. Ajouter 'eau pour obtenir une belle boule de pâte. Couvrir d'un torchon propre et laisser reposer 1h au moins dans un endroit chaud.

pour la garniture
1 courgette
2 oignons
8 anchois (en boite)
Un peu de chèvre frais écrasé avec un peu de lait
du thym, de la cannelle, du piment d'espelette
un peu d'huile d'olive

Préchauffer le four à th7.
Eplucher les courgettes (si elles ne sont pas bio), les couper en rondelles. Faire de même avec les oignons. Mettre le tout dans une poêle avec un peu d'huile d'olive, et laisser compoter 20 petites minutes à feu doux.

Foncer un moule à tarte (il nous est resté un peu de pâte, on en a fait des petits pains aux graines...)
Mettre le mélange chèvre-lait puis celui courgettes-oignons. Déposer les anchois, saupoudrer légèrement de cannelle, généreusement de thym et de piment d'espelette.
Glisser au four pour 20min.
Délicieuse froide aussi, avec des tomates en quartiers... sur une aire d'autoroute, une après midi du 8 mai...
cette recette participe au légume vedette de ligne et papilles...

dimanche 18 mai 2008

des pâtes, parce que à deux, on est heureux...



Ce matin, alors que je travaillais très consciencieusement dans mon lit, chéché est venu me murmurer doucement à l'oreilleà quel point il était heureux que je sois là. ici. avec lui.
Ces petits mots doux me sont précieux...
Après deux ans passés à se voir des petits bouts de weekend, à se quitter sur des quais de gare, à retrouver son appartement empli de l'odeur de l'autre mais sans lui... on apprécie pleinement cette année de partager le même nid.
J'aime préparer le petit déjeuner pour deux, traîner sur le rebord de la fenêtre pour prendre le soleil tout en se faisant la lecture, choisir ensemble les photos que l'on va accrocher dans le salon...
C'est parfois étrange de se dire que le simple fait que l'autre soit là, à coté, suffit à rendre heureux.
Du temps où nous étions séparés, chéché avait pris l'habitude de m'accueillir le vendredi soir avec une belle assiette de pâtes. Pesto, bolognaise au thon, sautées aux aubergines, fromagères... C'est resté notre petit plat réconfort, celui qu'on cuisine à deux, pour se souvenir qu'on est si bien ensemble...

LA PASTA DES AMOUREUX

pour 2 chéchés retrouvés

120g de spaghetti complets

2 petites courgettes

1/4 de poivron rouge

1/2 aubergine

2c. à soupe de jus de citron

1c. à soupe d'huile d'olive

3 gousses d'ail

1 belle poignée de fruits secs (amandes, noisettes, pistaches, pignons de pin)

du persil, du thym, piment d'espelette

1/2 boite d'anchois


Commencer par préparer les légumes : les éplucher et les tailler en petis dés. Placer dans un plat à gratin, les arroser de citron, d'huile d'olive, ajouter 2 gousses d'ail, saupoudrer d'un peu de piment d'espelette et de thym. Enfourner pour 1h15, th5-6. Remuer de temps en temps...

Pendant ce temps, préparer le "pesto" : torréfier les fruits secs dans une poêle. Les piler au mortier avec la gousse d'ail restante. Hacher le persil et ajouter. On peut diluer un peu la préparation avec un peu d'eau de cuisson des pâtes ou un peu d'huile d'olive.

Cuire les pâtes bien al dente (on les fait revenir ensuite avec les légumes donc elles finiront de cuire).

Poêler rapidement les anchois. Ajouter les légumes, puis les pâtes rincées et égoutées.

Terminer par le pesto.

Servir immédiatement, avec un peu de parmesan fraîchement rapé... Et manger avec un bon verre de vin rouge...

samedi 17 mai 2008

on est si bien ici... houmous pour le retour des vacances

Jeudi, on a fermé nos valises. On y avait mis nos maillots de bain, mes robes, des pulls. On a pensé très fort "pourvu qu'il fasse beau". On a rempli notre boite à pic nique d'une espèce de pissaladière délicieuse; on a patiemment attendu midi pour la manger sur une aire d'autoroute au soleil. On a traversé la france, lu des panneaux qui réchauffent les pensées : bordeaux, arcachon, bayonne...

On a vu l'océan, on y a mis nos pieds, ou plus quand on avait moins peur du froid. On s'est endormi sur la plage, on a mangé des glaces, goûté au loupiac, traîné au marché, racheté du piment d'espelette... On a même prit l'accent du coin.

Chéché était d'humeur très gourmande cette semaine. Dans la petite ville où nous étions, nous avons trouvé un joli restaurant où nous avons dégusté des plats simples mais savoureux... Juste de quoi avoir envie de ne jamais quitter cette région où le vin est si bon et le poisson présent sur toutes les cartes...
Une semaine de silence, de calme, à l'ombre des arbres de la forêt, bercé par les vagues...
Nous avons profité du soleil tant qu'il a bien voulu être là.
Puis il nous a fallu rentrer...
Retrouver son lit, ses odeurs, le foulard qu'on avait oublié mais qu'on aurait tellement voulu mettre, sa cuisine avec ses produits fétiches...

voilà une petite recette toute simple pour se dire qu'on est aussi bien chez soi... et se consoler d'avoir quitté l'océan...

HOUMOUS comme je l'aime

1 boîte de pois chiche (garder le jus)
2 à 3 gousses d'ail
1c. à soupe de tahin
du jus de citron
1c. à café de cumin
1 pincée de paprika
1 pincée de piment d'espelette
de l'huile d'olive

Placer le tout dans un petit mixer et hacher le tout finement. Ajouter un peu de jus pour obtenir une belle crème. Réserver au frais.
Servir arrosé d'une cuillère d'huile d'olive et de graines de sésame toastées. Manger avec des petits pains naans, des crudités, une salade de carottes à la menthe...


mardi 6 mai 2008

faites comme si je n'étais pas là...

il y a quelques jours, Marielle a pensé à nous depuis son blog bourguignon...
il suffit tout simplement d'énumerer 6 de nos petits défauts... L'avantage d'être 2, c'est que l'on partage... donc 3 chacun, ça ne va pas être si dificile...

Je suis parfois d'une extrème timidité. Petite, je n'osais pas lever le doigt à l'école, même si je savais. Aujourd'hui, je m'entends à peine murmurer "s'il vous plait" à un serveur qui m'oublie ou "pardon madame" quand on me barre le chemin... Bon, des fois, j'essaie de me soigner... j'arrive même à me convaincre que je suis très bien là où je suis, à ce moment précis...
Malgré tout, je peux parler beaucoup (à haute et intelligible voix)... tout dépend de quoi je parle... et à qui. Peut être que parfois, je compense la trop grande discretion de chéché qui économise ses mots, surtout ceux qui sont douloureux... Heureusement, ceux qui sont précieux, il sait me les transmettre...
Chéché est souvent ailleurs même avec moi. Au restaurant, quand je commence à lui confier mes ressentis face à mon diplôme blanc de ce matin (...), chéché, lui, suit du regard toutes les assiettes qui passent en attendant la sienne...
Mais il partage largement ma gourmandise... J'ai beaucoup de mal à ne pas prendre de dessert au restaurant... ce soir, par exemple, j'avais choisi une crème brûlée au thé matcha. Une couche bien craquante, grillée, caramélisée, une presque mousse, aérienne... délicieuse...

En attendant de trouver une recette qui nous rappelle à ce souvenir gustatif fabuleux, je rêve aux vacances... Les chéchés s'en vont pour quelques jours au bord de l'océan, ramasser des coquillages, plonger leurs pieds dans le sable, manger quelques chipirons sur la plage, savourer un peu le temps... Il me fallait donc, bien sûr, préparer un petit rien pour accompagner cette longue journée de route...


CAKE AERIEN POMMES PAVOT
pour un grand moule... parce qu'on est 4 vacanciers

3 oeufs, blancs et jaunes séparés
60g de poudre d'amandes
1c. à soupe de sirop d'agave
1c. à café de sucre roux
3c. à soupe de yaourt
40g de farine de riz
40g de farine de blé complet
3 petites pommes râpées
2c. à soupe de pavot
une pincée de cannelle

Dans un saladier, mélanger les jaunes d'oeufs, la poudre d'amandes, le sirop d'agave, le sucre roux et le yaourt. Bien mélanger et ajouter les farines, puis les pommes râpées, le pavot et la cannelle.
Battre les blanc en neige bien ferme. Les incorporer délicatement. Verser la préparation dans un moule à cake préalablement beurré ou sulfurisé et enfourner pour 1h. Attendre un peu avant de délouler.
Déguster froid, sur la route de l'océan... ou juste pour patienter jusqu'à ses vacances...

samedi 3 mai 2008

un peu de chaleur... muffins chocotonka...


Quand il fait beau comme ça, cela me rappelle souvent des souvenirs de quand j'étais petite.
Des souvenirs agréables -je crois que, de toutes façons, je fais le tri et que je ne me souviens que de ce qui me fait plaisir- et souvent ensoleillés... comme si j'attendais tous les ans que le printemps arrive pour me remettre à vivre.
Dans la maison de mon enfance, il y avait un grand jardin. Mes parents avaient installé un petit potager, où mon père, peu assidu y faisait pousser quelques légumes. Dans un coin, on trouvait à volonté de la menthe (dans les taboulés de ma maman, mmm...) et de la citronnelle (si précieuse pour éloigner les moustiques...)
Il y avait aussi une balançoire que je transformais en théatre géant quand mon frère ne s'en servait pas de cages pour jouer au foot.
J'aimais le retour du beau temps, quand nous avions le droit de jouer dehors un peu tard, quand ma maman nous rejoignait sur la terrasse pour manger une glace, quand je pouvais mettre une robe, faire de la corde à sauter avec ma soeur, refaire des courses de roller...
Le temps était comme arrêté, dans ces instants doux, rassurants, où rien ne pouvait arriver.
Aujourd'hui, le réconfort que m'apportent les premiers rayons est toujours aussi important. Les choses me parraîssent moins lourdes à porter, j'oublie beaucoup, aussi... J'oublie, par exemple que je passe mon diplôme blanc dans quelques jours et que non, je n'ai pas le temps de cuisiner des petites bricoles à savourer au goûter...


PETITS MUFFINS CHOCO-TONKA
pour un gros goûter à 2...

130g de farine complète
20g d'amandes réduites en poudre
50g de sucre complet
1/2 sachet de levure chimique
8c. à soupe de lait de soja
1 oeuf
2 belles cuillères à soupe de compote de pommes maison
une poignée de pépites de chocolat
1 petite fève tonka râpée

Préchauffer le four à 200 °.
Mélanger la compote avec le lait et l'oeuf battu.
Dans un autre saladier, mélanger la farine, le sucre, la levure, puis y incorporer la préparation précédente.
Ajouter la fève tonka râpée et enfin les pépites.
Verser dans les moules aux 3/4 et enfourner 15 à 18 min.

Attendre un peu avant de démouler, et manger une grosse bouchée, avec un verre de lait très frais.
Des muffins gourmands qui mèlent chocolat et fèves tonka? l'inspiration de ce coté... encore une grosse bouchée... mmm...

jeudi 1 mai 2008

et toi dis, tu préfères quoi, dis?...

Rançon de la gloire... ou simple et délicieuse attention, les chéchés ont été tagués par océane... undeuxtrois, en voilà donc encore un peu plus sur nous...

Couleurs préférées : le rouge pour moi, le bleu pour chéché...
un rouge un peu framboise, assez épais, chaud...
le bleu de chéché lui vient de loin, couleur de jumeaux...

Matières préférées : étrange d'écrire cela sur un clavier d'ordinateur... mais j'adore le papier... les pages d'un livre, les dessins, j'ai trop besoin de toucher, de sentir que cela m'appartient... j'ai une pensée pour mon papa qui aurait certainement répondu la même chose... je crois...
pour chéché, c'est le poil soyeux de graphite... il faut dire aussi qu'il est bien soigné, tout doux et brillant...
Odeurs préférées : il y a, chez mon amoureux (cité plus haut), une délicieuse odeur qui se loge juste dans le creux de son cou... je n'en dirais pas plus, c'est mon petit refuge...
chéché aime mon parfum... mais aussi celles qui sortent du four quand j'ai (encore) passé l'après midi à cuisiner...
Gourmandises préférées: du chocolat bien noir. juste un carré. juste assez frais pour être craquant. et un bol de thé. parfumé à la vanille. tout doux...
un macaron pour chéché. à la pistache si possible. une surprise bienvenue.
Ce que j'aime recevoir : Ceux que l'on aime recevoir...
Le style de ma déco : ...j'aime beaucoup les objets... ils ont souvent une valeur sentimentale, quelques souvenirs rattachés, des images, des parfums... je rêve mon interieur tout chaud comme un cocon, avec des fenêtres pour respirer le soleil et une belle lumière...
et comme j'habite avec chéché... ce petit nid imaginé, on essaye de le créer...


en fait, je n'aime pas trop taguer... j'ai trop peur de déranger... alors si certaines ont envie de me raconter de quoi elles aiment se gourmander, dans quoi elles aiment se lover, ce qu'elles adorent respirer...