mercredi 30 juillet 2008

pour se promener, quelques pages et des muffins...


Il y a quelques jours, j'ai moi aussi succombé au charme de ses mots. J'ai commencé le journal d'adolescence de Virginia Woolf.
L'objet est déjà impressionnant, c'est un livre épais, à la couverture souple, douce, rose. Il y a même une fine cordelette pour marque pages (comme dans les livres plus anciens que mon père relie et entrepose sur les étagères de la bibliothèque, comme des livres précieux) à glisser dans ces quelques 500 pages de promesse.
Balades matinales, petites emplètes à la recherche d'un cadeau, visites courtoises, une certaine douceur se dégage, et puis, une certaine rigueur. Chaque jour y est consigné. Je plonge alors avec délice dans cette époque où les omnibus passaient encore dans les rues de Londres, où le thé se prend tous les jours à 17h, où les pellicules photos necessitent l'obscurité absolue pour être placées dans l'appareil. J'aime ses soirées où père leur faisait la lecture, leurs visites régulières à la Nationnal Gallery, ses arrêts fréquents dans des ABC (une chaine de salons de thé) pour y déguster des scones, tout chauds et beurrés.
Alors pour demain, je me suis promise de me préparer une fournée de muffins, afin de continuer ma plongée dans ce pavé exquis...


MUFFINS AUX POIRES, sans oeufs
pour une lectrice de V.W. qui en laissera pour demain

une délicieuse recette inspirée de celle-ci

250g de farine (un mélange de blé, seigle et quinoa)
40g de son de blé
2c. à soupe de sirop d'agave
1c. à soupe de levure
1 poire mixée (crue)
250ml de lait
1 belle poignée d'amandes grossièrement hachée
1 poignée de pépites de chocolat noir

Préchauffer le four th.6.
Dans un saladier, mettre les farines, le son et la levure, puis incorporer les autres ingrédients en mélangeant soigneusement. Remplir des moules à muffins (j'ai pu en remplir 8) et enfourner pour 15 min environ, jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Les mettre à refroidir sur une grille, un peu, les goûter, tièdes, puis le suivant... en soufflant dignement sur la tasse de thé brûlant que vous venez de vous servir. Et reprendre sa lecture...
Pour le plaisir et pour répondre au tag de Lili, juste quelques lignes, c'est bientôt l'heure du thé...
Matinée de pluie, pour compenser la journée d'hier. Adrian et Thoby sont partis à la plage mais Nessa et moi sommes restées ici à lire. Georgie a dû prendre son train de bonne heure pour Londres. Thoby, Adrian & les Fisher ont assisté au spectacle qu'on donnait sur la jetée.
extrait du journal d'adolescence de V. Woolf ; page 123

samedi 26 juillet 2008

parce que c'est demandé si gentiment, des courgettes en millefeuille


Il y a quelque temps, un très joli mail arrive dans ma boîte avec une proposition toute alléchante. Une recette qui rassemble des petits inconditionnels de notre cuisine -courgette et mozzarella- pour un millefeuille comme on en n'a jamais mangé, sublimé par un caramel au vinaigre balsamique, voluptueux, un peu épais.

Alors, sans trop de mots (c'était, de toutes façons, la façon dont on l'a mangé, sans parler, juste des mmm...) la recette du millefeuille de courgettes, tout simplement...


MILLEFEUILLE DE COURGETTES, CARAMEL BALSAMIQUE
pour deux, merci demoiselle Mangue...


2 belles courgettes rondes
2 boules de mozzarella
de l'huile d'olive
du piment d'espelette
du thym
du caramel balsamique
quelques tranches de tomates, pour moi

Préchauffer le four à 180°.
Egoutter la mozzarella.

Couper les courgettes et la mozzarella en tranches (environ 1 cm d'épaisseur).

Disposer les tranches de courgettes sur une plaque, saupoudrer de piment d'espelette et de thym, un filet d'huile d'olive, puis enfourner 10min environ, jusqu'à ce que les courgettes s'attendrissent un peu.

Dans une assiette, superposer une tranche de courgette et une tranche de mozzarella.
Répéter jusqu'à épuisement des tranches.
Pour finir, arroser d'un peu de caramel de balsamique.

Pour le caramel de balsamique :
J'ai mis 4c. à soupe de vinaigre balsamique dans une casserole avec 2 grosses c. à soupe de miel. Porter à ébullition et laisser réduire 10 min, 1/4 d'heure (La Mangue dit bien, pas plus, sinon le caramel va durçir et ce serait vraiment dommage)


Merci pour cette idée délicieuse, toute simple...
pour la tartine aux fraises, on s'y est pris un peu tard, et ces demoiselles se sont totalement absentées des étals du marché...


Pour poursuivre cette chaîne de la gourmandise, à notre tour de proposer à deux audacieux de tester nos tartelettes au citron... celles que l'on mange sous un parapluie...

mardi 22 juillet 2008

un brin de gourmandise, une tartelette au chocolat, alors



A une table, tout près de moi, une grand mère et sa petite fille partagent un dessert en silence. Elles sont passées chez un pâtissier (réputé, paraît-il) avant de venir prendre un thé, histoire, certainement d'accompagner ce riche goûter.
Elles regardent passer les gens, depuis la terrasse un peu reculée où nous sommes installées et mordent, non sans gourmandise, dans un éclair au chocolat moelleux. La fillette, presque trop sérieuse, le repose délicatement sur une jolie serviette entre chaque bouchée. Elle savoure -sans oser se lécher les doigts où le glaçage marron et sucré est venu se poser.
Sur le coin de la table, juste le petit bout à l'ombre, il y a la boite en carton, avec le noeud défait soigneusement. La grand mère a veillé à bien la refermer, une fois que le choix de la pâtisserie fût fait. Il faut être raisonnable, elle dit.
Dans la petite boîte, pourtant, il reste deux beaux macarons (caramel beurre salé et pistache, je crois) et une tarte au chocolat noir.
La vieille dame rêve un peu. Elle termine son thé, devenu froid (je le devine à sa grimace lorsqu'elle trempe ses lèvres dans la tasse blanche). Sa petite fille ouvre la boîte, furtivement, pour y jetter un regard émerveillé. L'odeur doit y être fabuleuse...
"ça attendra", je les entends se murmurer, avant de quitter le café.
La boîte refermée avec la ficelle rouge, tenue précieusement dans les doigts longs et fins de la grand mère.

En rentrant, l'odeur imaginaire du chocolat flottait encore autour de moi. J'ai eu envie, moi aussi, d'une gourmandise à partager en silence, peut être...

TARTELETTES AU CACAO
pour une après midi au café et deux qui regardent, merci ERYN

40g de farine de sarrasin
40g d'amandes et de noisettes réduites en poudre
1grosse c. à soupe de crème d'amandes
1c. à café de sirop d'agave
du lait de soja
3c. à soupe de fromage blanc (ou de crème de soja)
1/2 verre de lait de soja
2 belles c. à soupe de cacao (van houten)
1 trait de vanille liquide
1c. à café de sirop d'agave (ou plus, si on aime plus sucré)
1c à café d'agar agar

Préchauffer le four th. 6.
Mélanger la farine, les amandes et noisettes avec le sucre et la purée d'amandes afin d'obtenir une pâte sableuse. ajouter le lait petit à petit pour former une boule. Etaler entre deux feuilles de papier sulfurisé. Découper à l'emporte pièces des petits cercles pour garnir vos moules; avec les quantités, j'ai rempli une plaque de 8 tartelettes et un autre petit moule. Déposer des haricots secs sur les fonds et enfourner 10 à 15 min, puis les retirer pour enfourner 5 min environ. Les fonds doivent être joliment dorés. Démouler et réserver sur une grille.
Pendant ce temps, mélanger dans un saladier, le fromage blanc, le sirop d'agave, le cacao et la vanille.
dans une casserole, porter le lait et l'agar agar à ébullition, mélanger au fouet pendant 30sec environ, verser dans le saladier avec le mélange au cacao et bien amalgamer le tout.
Verser sur les fonds de tarte. Laisser refroidir, puis réfrigérer pendant quelques heures.

Et partager...

dimanche 20 juillet 2008

pour un pic nique dans les vignes, goûter le cheesecake de loukoum


Levés très tôt ce matin là, pour finir les préparatifs. Eplucher, râper les carottes, emballer la pissaladière, nos petits couverts, comme une dinette de poupées.
Il fait beau, à 9h, nous sommes prêts. C'est enfin le jour.
On ne s'est même pas perdu, on a bien trouvé la petite église en suivant les indications envoyées par Loukoum. Sur le parking, sous un ciel devenu bleu gris, nous avons découvert des visages. Inconnus, en dehors de leurs mots, de leurs images, des mets délicats postés régulièrement sur la toile. C'est une étrange impression de voir ceux qui se cachent derrière...
Un peu de gène, beaucoup de timidité, des estomacs creux.

Le déballage des plats est un peu long; une grande table colorée se déploie sous nos yeux gourmands.
Si nos estomacs sont vite rassasiés, ma timidité, elle a du mal à me lâcher. J'observe, j'écoute ces personnes toutes virtuelles devenues réelles, leurs voix douces, leurs gestes... On est juste bien...

Après le pic nique, on nous a fait déguster quelques vins d'alsace (riesling, sylvaner, pinot gris, gewurtraminer...) chez un viticulteur du village qui nous avait reçu dans ces vignes...

Un doux merci, à Pauline, pour ce cadeau si particulier, un repas à partager, une vue sur la campagne alsacienne ensoleillée, le cheesecake épais, fondant, délicieux, les jolies photos envoyées, le temps pris pour préparer cette journée...

Merci aux autres, pour ce régal des yeux et de nos papilles, Flo, Clothilde, Eodie, Claude-Olivier, Nolwenn, Jean (pour nous avoir reçu avec Olivier), Sandrine, Nicolas, Cécile, Marion, Barbinou et Lucile... et les petites familles qui suivaient...

Un gros gros coup de coeur pour le cake fabuleux de Belleblé... au petit déjeuner, je l'ai adoré... merci!

lundi 14 juillet 2008

partir, un peu et un petit dessert

D'habitude, les longs weekend sont propices aux vacances, une seule valise pour deux, le guide du routard et une ville toute neuve à découvrir.
Ce week end là, nous n'avions rien prévu.
D'abord, le temps ne nous y a pas aidé. une météo trop incertaine; je ne voulais pas que le pluie gâche nos envie de pic nique ensoleillés, de cafés en terrasse, de lectures exquises dans les parcs dijonnais...
Et puis samedi, sous un ciel blanc un peu laiteux, un bol de thé légèrement refroidi et quelques tartines, nous avons décidé d'aller à Beaune.
Rien de la grande expédition -Beaune n'est qu'à 20 minutes en train de Dijon- mais nous n'y avions encore jamais mis les pieds.

Le voyage nous rend impatients. Le ciel s'est dégagé, la campagne bourguignonne est belle, dorée. Le train file; nous arrivons à Beaune un peu avant midi.

Les ruelles sont toutes pavées, emmurées par des remparts. Les maisons sont en pierre, souvent cachées par de hautes grilles très travaillées. On apperçoit, de temps en temps, quelques cours interieures, des petits coins de jardin fleuri, ombragé, romantique.
Et il y a beaucoup, beaucoup de touristes.
Le petit marché se tient juste à coté des halles. A l'interieur, des fromages (délice de pommard...), beaucoup de charcuteries; dehors, fruits, légumes et fleurs.Se promener à travers les étals nous ouvre l'appétit et Beaune regorge de terrasses généreusement arrosées de soleil. Nous nous attablons dans un petit bistrot plutôt animé où les gens se retrouvent après le marché.
Entendre les rires, attraper, ici ou là, quelques bribes de conversations culinaires, des coups d'oeil complices, un petit verre d'aligoté, qui, sans être exceptionnel, a un tout autre parfum, ici, une pointe de noix, à peine boisé, bien frais. On rêve à un dessert (étrange, à l'heure de l'apéritif) qui s'accorderait à la couleur douce jaune pâle du vin. Un abricot, avec son acidité sublimée par une larme de miel... Juste de la simplicité...


CRUMBLE D'ABRICOTS
parce que c'est parfois rapide d'être gourmand à 2

1 abricot par personne
1 grosse c. à soupe de pistaches (non grillées, non salées...)
1 grosse c. à soupe de flocons d'avoine
1c. à café de sirop d'agave
un peu d'eau
1 filet de miel

Préchauffer le four à 180°.
Laver les abricots, les placer dans des jolis plats à gratins.
Concasser les pistaches au mortier. Ajouter les flocons, le sirop d'agave, et l'eau (1c. à café) et bien mélanger pour former des grumeaux. Répartir sur les abricots, verser le filet de miel.
Enfourner pour 5 min environ.
A manger avec un petit verre de blanc, profiter du temps du passe, quand il est doux...







Nous avons achevé notre périple beaunois par un restaurant un peu particuier dans un quartier un peu excentré, traditionellement japonnais.

Petites mises en bouches (canard, saumon, chou fleur), entrées (boeuf aux champignons, aubergines frites au miso, un délice), les plats (sushis et sashimi avec bol de riz...) et desserts (flan au sésame noir et sa crème au thé matcha, crème brûlée au soja).
On peut manger sur le bar, face aux plaques chauffantes et admirer la dextérité du chef... Le service est charmant, attentif, la cuisine délicieuse...

On aurait déjà envie d'y revenir...

mercredi 9 juillet 2008

une promenade chez nous... un dessin pour passer le temps


cuisidoux et cuisinette sont sur un bateau à dijon... et que font -ils? ils nous taggent. mais comme c'est tout doux et qu'on peut échanger nos bonnes adresses, voilà, on se prête au jeu...

1. Quel aliment aimez-vous le plus cuisiner ?
les pâtes pour tous les deux, avec des courgettes, des aubergines, des tomates... des petits légumes de saison, qu'on est allé cherché au marché...

2. Laquelle de vos réalisations à reçu le plus de suffrage ?
nos petits buffets avec pleins de bouchées à découvrir...

3. La recette que votre entourage vous réclame le plus ?
chéché me demande souvent une recette que je ne mange jamais... des boulettes de viande, qui ne sont jamais pareilles, mais toujours épicées servies avec de la semoule semi complète et quelques légumes rôtis...
moi, j'aime les lasagnes de mon amoureux, pâtes maison, couches parfumées à souhait, garniture à réinventer...

4. Votre petit déjeuner préféré ?
joli bol de porridge maison, rempli d'amandes, d'abricots, de pruneaux ou de chocolat... pour chéché...
une belle tranche de pain essène tartinée de tahin, des amandes, une pomme à croquer avec la peau, juteuse et un peu sucrée, un (voire deux ou trois) bols de thé rouge, la radio, le soleil, un coin de ciel bleu, les baisers de l'amoureux...
ou des petits scones, quand il en reste dans le congélateur...

5. Votre restaurant ou pâtisserie préféré ?
les chéchés adorent les sushis... on a un petit faible pour un joli restaurant un peu design mais les sushis y sont très bons... il y a le versant plus wok, tout aussi délicieux... surtout les pains de boudha, des brioches à la farine de riz toutes moelleuses et garnies de marrons...

(le bento et le xuyi, mais les pizzas de gustoso ont aussi eut nos faveurs...)

6. Votre aide la plus précieuse dans votre cuisine ?
le petit hachoir mixer est sans cesse sur l'égoutoir, on doit le laver très souvent... hacher les amandes, faire une petite compote, mixer les biscuits...

voilà ces quelques petits mots...
la suite... à d'autres... j'ai toujours peur de déranger...

samedi 5 juillet 2008

manger des biscuits, la voir, puis une tarte aux carottes


Nous avions préparé un pic nique, emballé des fruits et quelques biscuits, si nous avions encore un petit creux. Nous avions ressorti nos vieux jeans (ceux qui ne sont jolis que retroussés...), de vieilles paires de baskets qui n'ont plus peur de rien, de toutes façons, là bas, c'est toujours sale.
Là bas, ce sont les eurockéennes.

La route fut plus longue que prévue. Des camions, les tracteurs nous ont largement retardé, et malgré notre avance, nous avons raté le premier concert, T (dont le site des eurockéennes faisaient des éloges alléchantes).
Arrivés sur le site, nous avions donc un peu de temps avant le prochain groupe qui avait retenu notre attention. L'ambiance à malsaucy me paraît changé. Il est à peine 18h et l'ombre des arbres accueille ses premiers buveurs abusifs...
Il fait beau, encore doux même. C'est une chance. Sur la plage, nous voyons Yules, deux frères de besançon qui ont du beaucoup écouter Radiohead et qui auraient mérité un lieu plus intime pour livrer leurs chansons chimériques, enfantines, un peu triste à la fois.
La suite nous apparut plus déçevante. La bande originale qui devait réunir olivia ruiz, daniel darc, camille et d'autres ne nous ont laissé que le goût aigre de la voix de M. wampas... et un spectacle en miniature sur une scène immense qui perd encore plus de charme en plein jour.

Et puis, nous sommes surtout venus pour elle.
Nous avons fait nos groupies, faufilés dans la masse pour être devant, tout devant pour la voir (faut-il rappeller que je suis vraiment petite?). En attendant le début, nous avons mangé nos biscuits, dont je vous reparlerai peut être, parce qu'ils étaient délicieux.
C'est un petit bout de femme qui est arrivée sur scène. Chan marshall, dans un jean brut -qu'elle n'arrêtera pas de remonter, comme un tic- un chemisier kaki fermé d'une cravatte et des souliers blancs, bouge sur scène comme personne. Ses gestes sont saccadés, presque désordonnés, c'est étrange et surprenant, fascinant de la voir nous regarder aussi intensément, de la voir s'articuler de la sorte d'un bout à l'autre de la scène. Les musiciens derrière elle sont une drôle tapisserie, chevelue, barbue et rock n'roll dans des pantalons très moulants. Sa voix, elle est là, chaude, suave, presque rauque, parfois douce, plus soul. J'aime. Et chéché aussi.
Le concert se termine avec un grand vide. Le monde se dissipe aussi vite qu'il est venu se presser sous le chapiteau. Moi, je rêve d'un rappel, de la revoir débarquer sur scène, embrasser son piano de ses doigts tendus pour me chanter "maybe not". Mais non.
Et puis le froid prend le relai de notre coup de blues momentané ; un froid glaçant, humide qui accompagne la nuit tombée. La soirée s'écourte, et surtout, nous sommes encore loin...
Le retour se fait tranquillement -your are free en fond sonore me berce- chéché conduit en silence.

Ce soir, pour ne pas oublier ces images, l'ambiance, la musique, comme il y eu une tarte aux légumes d'été pour keren ann, il y aura une tarte aux carottes et au comté pour cat power.


TARTE AUX CAROTTES ET AU COMTE
pour 2 amoureux de catpower

1 pâte à tarte comme on les aime
2 à 3 belles carottes taillées en rondelles
1 petit oignon
1 oeuf
un peu de lait
un morceau de comté (affiné 12 mois)
du poivre
une picée de curry et de cumin

Préchauffer le four à 180°.
Dans une poêle, faire chauffer un peu d'huile avec les péices et faire revenir l'oignon. Ajouter les carottes, un peu d'eau pour que ça n'attache pas. Laisser cuire sur feu doux 15min environ. Les carottes doivent commencer à être tendres.
Dans un saladier, casser l'oeuf, mettre le lait et le comté rapé, bien mélanger. Assaisonnez. Répartir les carottes sur le fond de pâte que vous aurez préalablement étalé dans un petit moule à tarte, puis couvrir du mélange oeuf comté. Enfourner pour 30min.



Manger chaud, avec une salade verte à l'huile de noix. Se rappelant vivement des souvenirs, les fleurs distribuées à la fin...

mercredi 2 juillet 2008

pour un pic nique au bord du lac...


Ca y est, elle est partie. Le train a laissé un fin nuage de fumée blanche, et moi, sur le quai. Cela n'arrive pas souvent. En général, c'est moi qui disparait.
Depuis dimanche, nous avions, pour la première fois, ma petite soeur à la maison. Un arrêt un peu bref, un concours à passer avant de continuer à paris puis à lille avant de rentrer profiter -enfin!- des vacances... Un périple un peu épuisant, la course, les villes inconnues, le stress. Je l'admire beaucoup.
Passer des concours dans ces conditions, ne pas être chez soi avec ses repères, ses habitudes, la gène polie d'avoir à demander chaque chose, le rythme auquel il faut vite s'adapter...
Alors j'essaie d'être une grande soeur attentive, de combler les petits manques comme je peux, même si je sens que je ne sers pas à grand chose. Au moins, je me dis, je suis là.
Ces quelques jours, donc, c'est elle qui, assise à mon bureau, a relu ses fiches, fait ses dernières recherches, révisé son entretien, consciencieuse.
Et moi, dans la cuisine juste à coté, je m'applique à remplir le congélateur (pas de vacances donc rien à vider...) et à préparer un énième pic nique pour ce soir...
Elle ne fera que sentir... le pain qui termine sa cuisson au four, la caponata embaumer l'appartement...
Heureusement qu'elle a, dans un petit bento, quelques douceurs pour l'accompagner... et que tout ça lui portera chance...


CAPONATA
revue pour quelques chéchés gourmands et des dijonnais tout neufs

1 courgette
1 aubergine
1 oignon
2 tout petits poivrons (rouges, c'est mieux)
3 tomates
2 belles poignées de raisins secs
2c. à café de câpres
1 grosse poignée de pignons de pin
quelques olives
1c. à soupe de sirop d'agave
1c. à soupe de vinaigre de vin
2 à 3c. à soupe d'huile d'olive bien fruitée
1 petite c. à café de cannelle
sel, poivre

Tailler tous les légumes en petit dés.
Chauffer un wok avec un peu d'huile d'olive, mettre les aubergines, poêler quelques minutes et retirer. Mettre les oignons, puis les aubergines, les poivrons et la courgette. Laisser cuire une dizaine de minutes. Ajouter les raisins puis les câpres, remuer puis terminer par les tomates et le sirop d'agave, la pincée de cannelle. Retirer du feu, mettre l'huile, le vinaigre, assaisonner. Laisser refroidir. Au moment de servir, parsemer d'olives hachées (noires ou vertes, comme vous préférez...) et de pignons de pin torréfiés.

Déguster les pieds dans l'herbe, sur du pain aux olives...