mercredi 12 août 2009

la parenthèse des vignes...






Dimanche, comme il nous est déjà arrivé quelques fois, on a embarqué nos biscuits, nos tartelettes et une salade de lentilles à la féta -de taille à partager avec quelques personnes. un rendez vous qu'on ne voudrait pas manquer, une jolie table posée sous les arbres, des regards gourmands, toujours des bribes timides ou des retrouvailles chaleureuses...

Sortir de vraies assiettes -pour un pique nique écolo- étiquetter les boîtes en métal, les grands plats couverts de cookies, les crèpes fleuries, les tupper entrouverts (il suffit de se pencher, et mmm, un cake tomate pignon parmesan, une soupe de concombre onctueuse, des rillettes de saumon...) jusqu'aux curry wurst...


il a fait doux, cet après midi là, et calme même si la pluie a remballé les desserts sans que l'on ai pris le temps de goûter à un gâteau renversé aux fruits énorme et moelleux (dixit l'amoureux)

la dégustation dans une chouette cave où l'alsace s'y fait fraîche et fruitée (merci, jean!), en repartir avec un petit carton, ultime souvenir de ces moments gastronomiquement à part, organisés par une fille adorable qui sait surprendre nos papilles avec tellement de gentillesse. merci, mademoiselle pour être un peu privilégiés (goûter au cheesecake, au flan patissier, bavarder... j'aime!)
-merci aussi pour les photos de jours avec...
& pensées pour celles qu'on aurait voulu revoir, bientôt peut être!

dimanche 9 août 2009

les vacances en vrai (1)

(le beaujolais au mois d'aôut, les vignes de pizay)


(Le début des vacances, enfin)


Vendredi midi, le ciel était discret sur ses intentions -plutôt gris et poussiéreux, mais une brise douce et tiède promenait les feuilles sur leurs branches.

On a fermé la boite à pique nique sur une salade toute fraîche -des lamelles de courgettes citronnées, de petits dés de tomate, de la féta émiéttée et quelques herbes fraîches arrosées d'huile d'olive- et de jolis sandwichs au saumon fumé (plus pratique à manger pour celui qui conduit, c'est sûr...) avant de monter en voiture et parcourir (encore une fois) la route des vins.

L'arrivée au château en milieu d'après midi nous laisse le temps de nous poser, de découvrir le parc vert et boisé, le calme des environs couvert de vignes lourdes de raisins presque mûrs.

(...)


Le soir, le restaurant est presque plein; on se sent pourtant seuls au monde, les tables nappées de fleurs brodées de blanc, la salle organisée en espaces plus intimes. Je vois la nuit tomber doucement, à mesure que les mets se posent sur la table et s'apprécient doucement. L'artichaut poivrade en salade rafraîchissante et le sablé à la cervelle de canut, le féra du Léman meunière, le bouillon de laitue et les petits légumes à la fève tonka, un pré dessert dont on risque de reparler bientôt tant on l'a adoré, et des framboises et du chocolat pour clore ce repas gastronomique et copieux (ça arrive, quand même).

Le lendemain, on s'est promené dans les vignes en discutant, le soleil a continué à se cacher et pourtant, il faisait chaud. Les jardins à la française -presque comme ceux dans Alice- étaient fleuris et colorés.
Sur la route, on s'est arrêté découvrir une petite ville un peu sentimentale pour moi. Il y avait une minuscule exposition de travaux de Yan Pei Ming -d'immenses dessins à la plume, un rêve américain noirci et morbide- juste avant de faire le marché (et rêver à toutes les sortes de fromages de chèvre que l'on y a trouvé). Les ruelles sont adorables, pavées, douces.
Et puis, il a fallu repartir. On a admiré la pluie tambourinant sur la départementale encombrée en roulant vers dijon.


(cluny)



On a grignoté des tartines à la caponata (préparée la veille) et au chèvre
passée très vite sous le grill.









Et, au dessert, on a eu envie de glace -pourtant, il n'y en a jamais dans notre congélateur, je sais, c'est incroyable- alors on bricolé un peu, d'après les idées des autres qu'on n'avait pas vraiment essayé.

Et j'ai pensé fort à mes frères -il y en a un qui pourra s'en régaler parce qu'elle est toute bien comme il te faut.


COMME UNE GLACE, FRAMBOISE AMANDES
pour 2 petits bols, à manger tout de suite!


4 belles poignées de framboises surgelées
1 yaourt brassé nature
du sirop d'agave (1c. à café, environ)
1c. à café bombée de purée d'amandes complète


Tout placer dans un petit hachoir et mixer par acoups, jusqu'à obtenir une belle purée. Servir et manger immédiatement...

L'amoureux a émietté un speculoos, moi, j'y ai trempé un carré de chocolat. A vous de voir...







(suite au prochain billet - les vacances en vrai (2) )

mardi 4 août 2009

rouge tomate, ronronner doucement...


De presque vacances ont tôt fait de nous plonger dans la vraie vie au lieu de transformer la boîte à sardines en boîte aux lettres (parce que les autres en ont de très très jolies, alors on en profite).
Sans être partis très loin, les routes me paraissent un peu famillères, celles qui mènent à une pluie féérique de plumes et aux parfums de glace abricot et vanille, ou encore celles ornées de champs dorés (les tournesols étaint sublimes hier soir) qui relient la région du pain d'épices au traditionnel (et plus régulier encore, on espère) pique nique de bloggeurs.
(chalon dans la rue et sa pluie de plumes)
La saveur des myrtilles sous la croûte de pâte sablée (ou le parfum du gâteau laissé à deux fées un peu gourmandes, qui a été apprécié je crois savoir) a surpassé les desserts roses aux framboises cueillies lors d'une après midi lourde et humide du mois de juillet. (gribouiller devant les spectacles)

On a pu récolté le fruit -unique- de notre jardin.
Rôtir le patisson nouveau avant de le savourer sous les arômes puissants de l'huile de truffe et de quelques copeaux de parmesan.

L'amoureux a fait un risotto savoureux, et le cheesecake au thé matcha a été dévoré après une scéance de bancs publics.









Les vacances passent si vite, mais j'aime les voir s'animer de projets, de dessins, de voyages en gironde ou de romans qui se terminent comme une exquise pâtisserie.
(une histoire de famille à venir)
Bientôt, des goûters moelleux, des images de bords de mer, des souvenirs. Peut être...