dimanche 9 août 2009

les vacances en vrai (1)

(le beaujolais au mois d'aôut, les vignes de pizay)


(Le début des vacances, enfin)


Vendredi midi, le ciel était discret sur ses intentions -plutôt gris et poussiéreux, mais une brise douce et tiède promenait les feuilles sur leurs branches.

On a fermé la boite à pique nique sur une salade toute fraîche -des lamelles de courgettes citronnées, de petits dés de tomate, de la féta émiéttée et quelques herbes fraîches arrosées d'huile d'olive- et de jolis sandwichs au saumon fumé (plus pratique à manger pour celui qui conduit, c'est sûr...) avant de monter en voiture et parcourir (encore une fois) la route des vins.

L'arrivée au château en milieu d'après midi nous laisse le temps de nous poser, de découvrir le parc vert et boisé, le calme des environs couvert de vignes lourdes de raisins presque mûrs.

(...)


Le soir, le restaurant est presque plein; on se sent pourtant seuls au monde, les tables nappées de fleurs brodées de blanc, la salle organisée en espaces plus intimes. Je vois la nuit tomber doucement, à mesure que les mets se posent sur la table et s'apprécient doucement. L'artichaut poivrade en salade rafraîchissante et le sablé à la cervelle de canut, le féra du Léman meunière, le bouillon de laitue et les petits légumes à la fève tonka, un pré dessert dont on risque de reparler bientôt tant on l'a adoré, et des framboises et du chocolat pour clore ce repas gastronomique et copieux (ça arrive, quand même).

Le lendemain, on s'est promené dans les vignes en discutant, le soleil a continué à se cacher et pourtant, il faisait chaud. Les jardins à la française -presque comme ceux dans Alice- étaient fleuris et colorés.
Sur la route, on s'est arrêté découvrir une petite ville un peu sentimentale pour moi. Il y avait une minuscule exposition de travaux de Yan Pei Ming -d'immenses dessins à la plume, un rêve américain noirci et morbide- juste avant de faire le marché (et rêver à toutes les sortes de fromages de chèvre que l'on y a trouvé). Les ruelles sont adorables, pavées, douces.
Et puis, il a fallu repartir. On a admiré la pluie tambourinant sur la départementale encombrée en roulant vers dijon.


(cluny)



On a grignoté des tartines à la caponata (préparée la veille) et au chèvre
passée très vite sous le grill.









Et, au dessert, on a eu envie de glace -pourtant, il n'y en a jamais dans notre congélateur, je sais, c'est incroyable- alors on bricolé un peu, d'après les idées des autres qu'on n'avait pas vraiment essayé.

Et j'ai pensé fort à mes frères -il y en a un qui pourra s'en régaler parce qu'elle est toute bien comme il te faut.


COMME UNE GLACE, FRAMBOISE AMANDES
pour 2 petits bols, à manger tout de suite!


4 belles poignées de framboises surgelées
1 yaourt brassé nature
du sirop d'agave (1c. à café, environ)
1c. à café bombée de purée d'amandes complète


Tout placer dans un petit hachoir et mixer par acoups, jusqu'à obtenir une belle purée. Servir et manger immédiatement...

L'amoureux a émietté un speculoos, moi, j'y ai trempé un carré de chocolat. A vous de voir...







(suite au prochain billet - les vacances en vrai (2) )

5 commentaires:

Léa a dit…

Jolies vacances... les vignes, le marché, les pique-niques, les jardins, les balades... et en plus une idée à retenir pour ceux qui comme moi n'ont pas de sorbetière (on ne peut pas tout avoir !)... merci pour l'idée, pour les très jolies photos et surtout bonne fin de vacances !

Anonyme a dit…

Cet art pour goûter la vie...un bonheur de vous suivre dans vos escapades; l'amoureux et toi!
Cluny, j'irais un jour...
Délicieuses vacances à tous les deux!

Babeth De Lille a dit…

tu sais voyager toi!.....

Camille a dit…

Le coup de cuillère dans le bol est presque un coup de pinceau. Les ombres sont ravissantes.

sooishi a dit…

Quel magnifique endroit!