lundi 18 janvier 2010

pour se souvenir...


En janvier, le retour de Paris, le café Antoine, intime et chaleureux nous fait cuisiner des tartelettes au chocolat.

En février, l'hiver s'est installé doucement. Pour lutter contre le froid, les petits plats mijotés sont les meilleurs moyens de réchauffer la cuisine (avec les cookies, mais c'est autre chose). On croit presque être dimanche, avec des frères et soeurs autour de la table, où on rigolerait beaucoup tout en mangeant petits bouts par petits bouts (non, je ne veux pas finir) la tarte aux pommes de ma maman (sur une pâte sablée délicieuse).

En mars, on goûte encore. Le cake tout végétal est moelleux et accompagne les crèmes desserts ou les petits déjeuners (entre deux listes pour ne rien oublier).

En avril, on fait un pique nique trop chouette avec P&N, dans le jardin délicieux de l'orangerie. On se délecte de barres coco-chocolat (préparées la veille devant des allumettes et un thé bien chaud).
En rentrant, on mange des pâtes de printemps, et c'est drôlement bon.

En mai, les orages arrivent. On admire la beauté des arbres qui fleurissent, et on commence à compter les jours (en grignotant des cookies aux carottes).

En juin, on s'inquiète. Et je tiens mes promesses. Les biscuits croustillants à l'amaranthe et les goûters à la maison.

En juillet, l'amoureux s'en va (mais il est revenu depuis). Les pique-nique au bord du lac sont géniaux, il y a de belles tartes rouges, des terrines, des rouleaux de printemps, des scones et de la caponata. Et puis un petit brownie à la banane. L'amoureux, lui, n'y a pas encore goûté (je le fais uniquement quand il s'en va).

En aôut, de longues promenade. Le petit jardin si près de chez nous deviens le notre. On y lit de belles histoires, on discute, on somnole. Au retour, il y a toujours de quoi préparer une glace -souvent framboise, parfois banane, mais moins réussie.
Les vacances arrivent, prendre le train pour le pays des cannelés, manger des macarons sur les quais, voir l'océan, raconter des histoires, discuter jusque tard dans la nuit.

En septembre, on a fait des pizzas tout l'été. Comme la patience n'est pas l'une de nos qualités estivales, il n'y a jamais de temps pour faire monter la pâte (il paraît que les picards sont bonnes, mais on n'a toujours pas essayé). La socca-tomates mozzarella était délicieuse. Bien croustillante sur les bords, moelleuse (mais ça reste TRES différent d'une vraie quand même, ne nous méprenons pas).

En octobre, j'apprends que la betterave, même cuite, ce n'est pas si mauvais. La mousse se tartine sur des scones (dont la recette viendra bientôt). Mais on la mange aussi en salade, rôtie au four (mais pas encore dans un gâteau, ni des muffins, ni des pains d'épices, ni...)
La visite de la maison la plus étrange reste un moment particulier. Et la lumière de fin de journée briller sur le carrelage du salon.

En novembre, on aime amener à ma grand mère de petits financiers tout simples (je crois qu'elle n'aime pas trop les partager).

En décembre, on fête la saint nicolas. On pétrit des manalas, on prépare du vin chaud et du pain d'épices. On a dansé toute la nuit -ou presque, et dans la hotte des petits pères noël, de jolis moules à retrouver dans un prochain billet.


(et 2 années de blog à fêter...)

mercredi 13 janvier 2010

il faut de la patience, essayer les macarons & le gâteau basque...


...
J'aime quand on rentre d'une balade les deux pieds trempés -toujours pas de chaussures pour affronter la neige- et que le lait chauffe doucement pour le cacao en poudre. Et que l'amoureux sort mes tasses préférées (et que des moustaches brunes se dessinent sous mon nez).
Dimanche, en revenant du cinéma où tant de plats ont défilés de la cuisine aux tables de petits déjeuners, on a aimé les cookies tout chaud amandes chocolat et le grand verre de lait en discutant du regard de fanny, perdue et amoureuse, entourée de papillons.
On a aimé aussi, refaire le plat des soirs l'on a rien envie de faire, avec du fenouil caramélisé. Et manger avec des baguettes.
On a aimé bright star, le champs de fleurs violettes, la grande maison animée en été, le thé et les biscuits, les chapeaux ornés et exentriques.
(La veille, on a aussi été émus par les chats persans -on a presque eu besoin de silence pour pouvoir parler, après, des images et des sons qui ont longuement habité nos têtes).

J'aime, quand l'amoureux, en nouant son écharpe rayée avant de partir, me demande une galette des rois. Ou un moelleux au chocolat. Ou un gâteau basque.


LE GÂTEAU BASQUE
pour 2 petits gâteaux
(10cm de diamètre environ)


pour la pâte :
1 jaune d'oeuf
70g de beurre
90g de farine (T110, chez nous)
50g de sucre complet
une pincée de sel
pour la crème :
16cl de lait (de soja pour nous, mais la crème sera peut être plus onctueuse avec du lait de vache, je ne sais pas...)
2 jaunes d'oeuf
30g de sucre
12g de farine
30g d'amandes moulues finement
de la vanille en poudre
Préparer la pâte en premier.
Dans un saladier, mettre la farine en fontaine. Ajouter le jaune d'oeuf, puis le beurre en morceaux, le sucre et la pincée de sel. Travailler le tout assez vite, amalgamer avant de laisser reposer au frigo pendant 2h environ (certains mettent une nuit entière).

Pour la crème :
Porter le lait à ébullition avec 20g du sucre et la vanille en poudre (ne pas en mettre trop, 1/2c. à café devrait suffire).
Dans un plat à part, mélanger les jaunes d'oeuf et le reste de sucre, puis la farine et la poudre d'amandes. Verser le lait bouillant dessus, en mélangeant toujours, puis remettre dans la casserole et faire épiassir la crème à feu doux (cela prend deux minutes environ).
Enfin, transvaser dans un bol, couvrir d'un film pour protéger la crème. Laisser refroidir.
Montage :
Préchauffer le four à 180°.
Séparer la pâte en 2/3 - 1/3.
Avec les 2/3, étaler sur un plan de travail fariné, découper deux cercles plus grands pour mettre dans les deux moules huilés et farinés.
Napper généreusement de crème (on aurait pu aussi mettre de la confiture -normalement de cerises noires, mais testé et apprécié à la mûre).
Etaler le tiers restant, y découper le chapeau et fermer le gâteau. Dorer (au lait), dessiner des carrés sur le dessus, avant d'enfourner pendant 30 à 35min.
A la sortie du four, attendre qu'ils aient refroidis avant de démouler. On peut les manger tout de suite, ou les laisser au frigo une nuit (attendre, encore...)

L'amoureux a été conquis. Moi, je dois remercier Sophie, chez qui j'ai puisé grandement cette recette...

jeudi 7 janvier 2010

la tarte aux carottes, le thé chaud, le retour des voix l'après midi...


(la recette de janvier)



Ce n'est plus un secret. quand il dit il fait froid, juste ces quelques mots et elle frissonne. Et elle n'aime pas ça.
Ce qu'elle préfère, c'est la douceur des jours de printemps, l'odeur fraîche des jardins, le silence glacé brisé par le chant des oiseaux.
Ou encore, la jolie tasse de thé brulant (qu'elle ne boit que lorsqu'il a déjà tiédi) à serrer fort contre elle, sentir la chaleur qui se dégage comme les calins de ses grands bras.
Elle aime aussi laisser mijoter des curry, les réchauffer le soir, puis le lendemain pour redécouvrir de parfum des épices qui s'épanouit un peu plus à chaque fois.


Et les soupes onctueuses avec les tartines de fromage -en rêvant de croque monsieur, même avec du tofu dedans.


La veille, elle avait préparé un épais gâteau au chocolat, dont le coeur, un peu mal cuit est resté fondant presque 10min après la sortie du four (mais il était vraiment difficile d'attendre plus longtemps). Ils s'étaient un peu disputé, à qui reviendrait le meilleur et puis, il a terminé le plat, en raclant les bords délicieusement craquants au reste de pâte crue.
Il est étrange, elle s'est dit un moment -ou gourmand, tout simplement.

Pas question de gâteaux moelleux ni de chocolat. ni de galette, d'ailleurs.
Juste de la tarte aux carottes qui aurait dû être partagée... et que l'on a mangé tous les deux, finalement.


TARTE AUX CAROTTES
pour manger l'hiver à 4 gourmets


140g de farine de sarrasin
50g de flocons d'avoine
4c. à soupe d'huile d'olive
1/2 verre d'eau
un peu de sel

6 belles carottes
1 échalotte
2 oeufs
100g de chèvre frais (type petit billy)
2 grosses poignées de raisins de corinthe
1 belle c.à café de curry
1 petite c. à café de piment d'espelette, pour réchauffer...


Préparer la pâte en mélangeant les flocons, le sel et la farine avec l'huile. Sabler. Ajouter ensuite l'eau et pétrir jusqu'à obtenir une belle boule.
Etaler, mettre dans un moule à tarte huilé. Laisser reposer.
Préchauffer le four th. 6.
Hacher l'échalotte, raper les carottes et faire dorer doucement le mélange dans une sauteuse. Ajouter un peu d'eau si besoin (il faut laisser les légumes, jusqu'à ce qu'il soient un peu fondants.)
Pendant ce temps, battre les oeufs avec le fromage de chèvre. Ajouter délicatement les raisins, assaisoner avec le curry et le piment (à doser selon vos goûts -on peut également glisser un voile de cannelle, c'est très bon).
Quand les carottes sont prêtes, les ajouter au mélange avant de verser sur le fond de pâte.

Enfourner le tout pendant 40min environ.


Elle a trouvé que tout cela se mangeait bien froid (malgré le temps), l'imagina déjà dans un pique nique estival -mais tu as dit que tu mangeais de l'hiver -j'ai juste changé d'avis, elle a dit. Et elle a repris deux carrés de chocolat.

mercredi 6 janvier 2010

(2010)




& des recettes, bientôt...

vendredi 1 janvier 2010

la nouvelle année, la neige, le cake à la vanille...


Quand le jour a commencé à décliner hier soir, le four ronronnait doucement. Les lumières de la ville faisaient briller les arbres, le ciel bleu gris profond s'étendait de tout son long. A l'interieur, le chaud et les parfums de vanille du cake que l'amoureux avait réclamé pour le dernier goûter de l'année.
Il y a eu quelques bulles et juste quelques mots pour marquer le changement. Et puis... Cette nouvelle année -étrange impression qu'on pourrait tout changer malgré une matinée comme les autres- sera pleine de symboles... Après les mystères de l'an dernier, il ne reste que peu de temps pour finir... Et attendre le mois de mai...
Le cake à la vanille sent encore délicieusement bon ce matin. Dans les grands bols blancs, j'ai préparés deux chocolats bien mousseux, redécouvrant avec bonheur les plaisirs de la boite orange de mes petits déjeuners, avant. Le canapé est tout doux, l'année commence bien.




LE CAKE A LA VANILLE
simple, tout simple pour les premiers jours de l'année...

inspirés des goûters de belleblé, la princesse des moelleux à partager

3 oeufs
80g de sucre
20g de cassonade vanillée
2c. à soupe d'huile d'olive
1c. à soupe de crème de soja
140g de farine (blé et sarrazin mélangées)
2c. à café de levure
1 pincée de sel
60g d'amandes entières moulues

Préchauffer le four th. 7.
Dans un saladier, battre ensemble les oeufs et le sucre, jusqu'à ce que le mélange mousse et augmente de volume.
Ajouter l'huile, la crème de soja et la cassonade, puis les farine, la levure, les sel et les amandes.
Verser le tout dans un moule à cake, saupoudrer de cassonade sur le dessus en enfourner pendant 45min.

On peut encore compter les jours... les commandes sont ouvertes jusqu'à la fin du mois...
Et un doux merci à tous ceux qui guettent leur boîte aux lettres... (les envois sont -un peu- retardés... mais ça arrive!)
très belle année 2010!