mardi 28 octobre 2008

pour s'y retrouver dans sa gourmandise...

rutabaga & panais, pour finir l'hiver
salade de betterave (douce et rose)
caviar de lentilles (pour guérir plus vite)
muffin chocolat azukis


parce que c'est bon, à la fin (mais ailleurs aussi)

lundi 27 octobre 2008

un rendez vous sous un kiosque à musique... et des biscuits au parmesan




On l'avait annoncé, noté la date dans nos agendas (à la couverture noire et douce), réfléchi longuement à ce que l'on voulait emmener. Le matin, le soleil que l'on n'osait pas attendre pour un 26 octobre, était bien là, dans un ciel entièrement bleu. Sous les arbres, dans le parc, quelques cyclistes juvéniles, et des lectrices étranges aux chats couveurs dans les arbres.

Et le kiosque à musique, comme une boîte à surprise, qui accueille tous les gourmands aux bras chargés...


On avait juste préparé des amarettis, une salade de chou aux noix, quelques petits sablés au parmesan et au romarin (ceux ci nous avaient trop donné envie, sans oser rivaliser... même s'il y a deux boudins qui attendent au congelateur...finalement)




SABLES PARMESAN ROMARIN
inspirés de ceux ci



60g de farine complete
30g flocons d'avoine
2c. à soupe d'eau
40 de parmesan
2c. à soupe d'huile d'olive
1 poignée de graines de courge
3 à 4 gouttes d'huile essentielle de romarin

Dans un saladier, mélanger la farine, les flocons d'avoine, le parmesan jusqu'à obtenir un mélange sablé. Ajouter l'huile d'olive, puis l'eau jusqu'à ce qu'on puisse former une belle boule de pâte. Faire un boudin et emballer dans du film alimentaire et laisser au frigo 1/2h environ.
Préchauffer le four à 180°. Sortir le boudin et le couper en tranches (pas trop épaisses, un peu moins d'un cm) et les déposer sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Enfourner 25min, puis laisser refroidir sur une grille.

A partager à l'apéritif, dans un lieu poétique, une journée toute douce d'automne, avec ceux que l'on a plaisir à revoir, ou à découvrir... Merci!

mardi 21 octobre 2008

un loukoum°°° délicieux...



A force de guetter ma boîte aux lettres, j'ai oublié de surveiller mon facteur...
Et pourtant, il est passé nous déposer un joli paquet... alors que nous n'étions pas là...
De retour de la poste avec mon paquet sous le bras, fière et impatiente, j'ai enfin découvert ce qu'il recelait...
Une bloggeuse attentionnée avait tenu ses promesses...
c'est toute une armée de gourmandises qui en est sortie... dans de grandes feuilles d'aluminium, des sablés salés au parmesan, dorés et parfumés... chèvre et figues pour de petits bonhommes à croquer... des caissettes en papier pour des muffins mentholés, des biscuits à la chataîgne...
Et rien que pour nous, un joli livre des recettes, pour les refaire, après...
Va-t'on trouver le temps de manger tout ça?...
Encore des mercis tout doux pour celle qui a passé du temps dans sa cuisine et qui nous a fait tellement plaisir...

j'en profite pour rappeller à nos piffées qu'elles doivent poster leurs billets... et surveiller le facteur... ^_^

dimanche 19 octobre 2008

du vert pour un dessert...

La cafétéria de la fac se trouve juste à l'entrée de l'univerité. L'odeur du café chaud et corsé qui flotte dès le matin me donne un certain plaisir à venir y respirer l'air avant d'aller en cours, pour me donner du courage, peut être, ou m'y arrêter un moment, lire ou dessiner.

Il y a des tables et des chaises en plastique, une ambiance un peu camping, sans la pétanque et les grillades brûlées. Des ombres peintes aux murs, sur des fonds colorés.

Un brouhaha permanent anime ce sous sol qui manque tout de même de convivialité. Des rires, des voix s'entremêlent, des bruits de papiers qui se froissent, des pages qui se tournent, des cigarettes à rouler.

Une terrasse toujours pleine sous un arbre à peine éffeuillé. Petit puits de lumière.

Elles sont souvent deux, restent habillées, même à l'interieur, dans leurs jolis manteaux à martingale. Souvent aussi, l'une parle plus que l'autre; il faut bien que quelqu'un l'écoute. Les cafés viennois sont bus doucement, la chantilly en bombe, à la petite cuillère, accompagné d'un silence gourmand.

Certains sont -faussement- studieux. Livres étalés devant eux, une pile de feuilles à noircir, recherches hypothétiques sur le moscophore ou un auteur anglais du XXème siècle. Prendre un air concerné, froncer les sourcils, regarder en l'air. Les statues grecques gardent encore leurs mystères. Les livres se referment bientôt.

De petits groupes ont tout de même rassemblé plusieurs tables et dégarnies d'autres pour leur prendre des chaises. On parle fort, on rit beaucoup, sans toujours savoir pourquoi. Les gobelets vides s'alignent sur le bord de la table, jusqu'où vont-ils tenir? Les sacs à dos emcombrent les allées, les chaisent raclent le sol.

Un peu en retrait, la timide discrètement, n'a pas fini; il est trop chaud ce café, et elle n'a pas envie de se brûler la langue. Elle garde entre ses doigts, la touillette transparente qui n'a pas servi, le sucre bien emballé encore sur la table.

Le soir, le plaisir de retrouver son espace, calme et silencieux m'est devenu précieux. Préparer quelques desserts pour colorer nos repas aussi; du vert, donc, cette fois ci, parce qu'on a enfin du thé matcha dans notre cuisine...


PANACOTTA AU THE MATCHA
pour 2 qui étudient encore sans étudier vraiment

1/2 verre de lait de soja
1/2 verre de crème de soja (ou de crème liquide)
1 petite c. à soupe de sirop d'agave
1c. à café de thé matcha
1c. à café d'agar agar

Dans une petite casserole, mettre le lait et la crème, et porter à ébulition. En attendant, sortir de jolis petits verres. Quand le mélange crème-lait bout, mettre l'agar agar et le thé, baisser le feu et foutter pendant 30 bonnes secondes. Enfin, sucrer, bien mélanger. Verser sans attendre dans les verres qui attendent. Si un brin de gourmandise vous prennait, ajouter alors quelques pépites de chocolat dans le mélange chaud.
Laisser refroidir sur un rebord de fenêtre, puis au frigo 3h au moins, sachant biensûr qu'elles sont meilleures le lendemain, avec ces biscuits...

mardi 14 octobre 2008

demain, s'il fait beau...


des paupières lourdes de larmes, des calins.
une maigre couverture de soleil, des petits coins de ciel bleu.
quelques roses rouges. une photo noir et blanc, que l'on n'avait jamais vue.
des souvenirs chocolatés dans la cuisine, un bon vin.
sourire, un peu.
et des recettes bientôt, quand je serai guérie...

dimanche 5 octobre 2008

les dimanches de la vie... l'automne, encore, en madeleines...


Il y a des dimanches où le mauvais temps rend tout nostalgique.
Je pourrais alors, après avoir revêtu un gros pull bleu passé, lire et manger de la mousse au chocolat toute la journée. Un plaisir régressif, absolu et réconfortant.
Et puis, de ces dimanches qui me rendent triste, parfois, il reste de longs moments à la cuisine, habitée de parfums épicés, de levain, souvent, et de voix radiophoniques.
Comme un moment de solitude à deux, où quelques mots, des regards suffisent à comprendre que l'on est bien là, flottant dans un espace qui nous appartient, chaud, protégé.
Calmes après midi à rêver tout contre la vitre froide, à imaginer le soleil derrière l'épaisseur moelleuse et grise des nuages, à souffler nonchalament sur un thé déjà refroidi.
Cet après midi, le four est resté longtemps allumé. D'abord, pour l'humidité du dehors qui se glisse sous les portes, insidieuse, et le potiron rôti. Et puis, pour des madeleines, salées, à manger sous une couverture douce, avec un bol de soupe onctueuse, des choses à picorer.


MADELEINES AU POTIRON
pour une plaque de nuages


60g de farine (dont 20g de farine de chataîgne)
1c. à café de levure
15g de flocons d'avoine hachés
5g de noisette réduit en poudre
15g de comté rapé
1 oeuf
100g de purée de potiron
1c. à soupe d'huile d'olive
du gomasio

Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, mélanger la farine, la levure, les flocons hachés et la poudre de noisettes.
Ajouter l'oeuf et l'huile, puis la purée de potiron et le comté. Assaisonner (gomasio, une pincée de curry, du poivre)
Remplir les empreintes avec une petite cuillère à café, saupoudrer de sésame.
Enfourner 15min.


petit ajout de dernière minute, pour une bettrave joliment urbaine qui a osé préparer des tartelettes au citron... à voir, sur d'élégantes ailes d'oiseaux colorés...

mercredi 1 octobre 2008

les feuilles mortes, un gâteau aux poires, et puis...


Mes premiers pas à la faculté d'histoire de l'art et d'archéologie ne sont pas ceux que j'attendais. Pour l'instant. Alors que je rêvais de tableaux sublimes à annalyser, d'oeuvre d'art à observer de près, de site archéologique à découvrir, je dois pour l'instant me satisfaire de cours très scolaires où messieurs les professeurs rappellent à leurs élèves studieux l'importance de venir en cours. Même si certains me paraîssent particulièrement perdu dans cette fillière, j'imagine, en grande utopique, qu'ils ne sont pas venu ici pour rien.
Bref, apparement, ils -enfin, nous- avons besoin d'être régulièrement recadrés plutôt que d'être instruits, notament introduits dans l'univers des églises médiévales, des vases à cratères, des différentes couches archéologiques prévues au programme de l'année. Pour ce qui est de l'art moderne (qui se situe à dijon, à la renaissance, ne demandez pas d'explications) et de l'art contemporain (comme van gogh, ah, oui!) il faudra attendre demain pour voir si enfin, ils nous considèrent aptes à commencer des cours.

En attendant que cela devienne un peu plus consistant, je dessine.
Je profite de toute cette galerie de portraits que m'offre mes camarades ainsi que les professeurs. Leurs mimiques, leur timidité ou leur aisance, leurs tenues vestimentaires, leur façon d'écrire, tout est un régal pour mes crayons endormis. Mais avant d'exposer ces personnages délicieux, un gâteau aux poires, doré et moelleux, pour accueillir l'amoureux tout en douceur...


GATEAU AUX POIRES
pour un petit moule carré (15 à 20 cm)
inspiré de Cléa

75g de farine de blé complète
1 oeuf
1 belle c. à soupe de sirop d'agave
1 poignée d'amandes
1c. à soupe de fromage blanc
2c. à café d'huile d'olive
1 poire
1 verre de lait
1c. à café de bicarbonate
1 filet de jus de citron
du thé ou une infusion

Préchauffer le four th.6-7.
Faire infuser la tisane ou le thé dans le lait chaud.
Mixer en purée grossière la moitié de la poire et les amandes.
Dans un saladier, mélanger l'oeuf, l'huile et la poire mixée. Ajouter la farine, puis le bicarbonate, le sirop d'agave, le citron et le lait.
Huiler un moule carré, verser la préparation. Eplucher l'autre moitié de la poire, la couper en tranche et la disposer sur le gâteau. Enfourner pour 30min.