lundi 31 janvier 2011

le curry attendu (enfin, déjà , comment, comment je perds ma tête dans les cartons*)

Je bavarde un peu, et quand je dis des choses, j'ai l'impression qu'on les entend. C'est étrange. Souvent, pourtant, je m'applique à ne pas parler trop fort (sauf quand il y a du champagne et des petits fours, des tartelettes aux framboises ou des cubes chocolats).

Je fais des promesses et je n'arrive pas à les tenir (je ne parle même pas des bonnes résolutions).
Tous les ans, à la rentrée, l'idée de tout recommencer me rend forte et déjà fragile. Il arrive quand même que certaines choses changent, vraiment. D'autres pas -et j'accepte- ce qui change la vie aussi, finalement.

Je n'ose plus faire le marché quand il fait trop froid. J'envoie l'amoureux (en vélo) me rapporter tout ce que j'aime : des kilos de panais, une belle courge butternut et plein de petits potimarrons. Je jure que je ne suis pas une tortionnaire (il aime beaucoup manger des cookies en arrivant).

J'ai gardé à peu près tout ce qui me rappelle quelque chose depuis que je suis ici. J'ai un tiroir spécial "papiers bizarres", des petites boites pleines de jolies cartes de visites, des emballages (de pralinés feuilletés offerts à Paris, tellement délicieux, ou d'un petit sablé qui accompagnait le thé pris avec AM à Limoges, le plaisir de se retrouver si simplement après tout ce temps), des objets minuscules et attachants. Chacun a bien sûr, une valeur particulière. Je n'aime pas partir (et je ne suis pas la seule -certaines* se consolent à coup de tarte poire-chocolat, la chance!)

Ici, je vais déjà essayer de pouvoir dire, comme promis...

Comme promis, voilà la recette du curry!

CURRY POTIMARRON & LAIT DE COCO
pour 3 personnes - (ou deux, et ne plus le partager, le soir, réchauffé en écoutant L.V)

Dans une sauteuse, mettre la cuiller d'huile et de curry.
Couper l'oignon en tout petits cubes. Chauffer la poele, faire revennir doucement l'oignon. Profiter des odeurs dans la cuisine, tout en coupant le potimarron (épluché, sauf s'il est bio...) en dés de 2cm. Ajouter les aux oignons, faire dorer puis couvrir à moitié d'eau chaude. Couvrir et laisser cuire 10min. Si vous le voulez, vous pouvez ajouter des lentilles corail (à peu près 80g) en même temps que l'eau.
Quand le potimarron commence à devenir tendre, ajouter le lait de coco (il faut essayer de la choisir de bonne qualité, sans ajout de substances inconnues,hein!) et laisser découvert encore 5min à feu doux.
Au moment de servir, assaisonner (piment d'Espelette, sel -si vous voulez) et parsemer d'amandes grillées. Avec un bol de riz (ou de la semoule, si votre amoureux préfère)
dernier appel à ceux qui ne savent pas quel jour on est...
les calendriers à commander ici!

mercredi 19 janvier 2011

Happybirthdayblog

Parce que même si ça tourne au ralenti, même si on oublie de faire un signe, de parler des curry potimarron lait de coco et lentilles corail que je mange depuis 3 jours tellement c'est bon, parce que même si le temps file avec des histoires que j'aimerais vous montrer, des projets d'orient, malgré tout ça... ça fait trois ans que la boite à sardines à trouvé l'ouvre boîte... et que c'est drôlement chouette, de partager toutes ces toutes petites choses avec vous... 
alors merci pour les visites furtives, les miettes laissées ici où là, sur mes dessins ou sur des billets, les découvertes de nouveaux univers, les conseils, les choses gentilles, les pensées, les recettes... 
à bientôt...

jeudi 6 janvier 2011

(souvent, en hiver-les cookies de P.)



Souvent, l'hiver, elle ne sort pas. 
Elle met de la musique, des choses douces ou mélancoliques, le plus souvent eux, sans se l'expliquer vraiment, mais il y a quelque chose qui la bouleverse là dedans.

Ce qu'elle préfère, c'est regarder les flocons se poser sur les fenêtres, faire des dessins dans les nuages de buée éphémères sur les vitres.
Le côté silencieux de la neige, qui imprègne les bruits, les rend fluides, ralentis.

Elle aime l'odeur du sapin dans l'appartement, la guirlande qu'ils se sont offert l'an dernier, celle avec des étoiles dans de jolis pompons blancs.


Quand les jours sont un peu tristes (ce qui arrive souvent quand on doit laisser la lumière allumée toute la journée tant le ciel est gris -léger mais gris) elle prépare des bredele en pensant à sa grand mère, qui, sans être alsacienne, préparait d'énormes boîtes de sablés de toutes les formes : des ours, des oies, des étoiles bien sûr, et des sapins -c'était noël quand même. 
Parfois, elle en offre à ses amis (ceux qui gardent son chat quand elle part en vacances) ou à sa famille (qui se disputent rapidement les vanillekipferl, irrésistibles biscuits noisette-vanille), mais surtout, surtout, elle en garde une boîte entière pour son amoureux. D'ailleurs, lui n'attendrait pas toujours les fêtes pour se lancer dans une dégustation.

L'hiver, elle porte un manteau gris assez doux et chaud trouvé l'an dernier pendant les soldes et son écharpe préférée, avec deux pompons. Elle n'oublie plus ses gants et marche vite, très vite pour ne pas avoir le temps de sentir des frissons remonter tout au long de sa colonne.
Elle s'arrête souvent dans des cafés -le même, surtout le mercredi, quand un groupe de jeunes gens se retrouvent après les cours et discutent de la prof d'anglais, d'une copine qui ne vient plus en soirée (et ils regrettent beaucoup qu'elle ait autant changé), de musique (des choses qu'elle ne connait pas), elle aime les entendre rire, se chercher, la façon qu'ils ont de se regarder, de se tenir…

Depuis que noël est passé, la boîte à biscuit est vide. Si l'amoureux a trouvé ça triste, en rentrant, mardi soir, il s'est ravisé quand il a vu la plaque couverte de gros cookies encore tièdes. (Il a moins aimé apprendre qu'ils n'étaient pas -tous- pour lui, mais il les a apprécié au point qu'elle a du se remettre au travail pour en faire une nouvelle fournée. Décidément, ce n'est une surprise pour personne, mais cette demoiselle n'a que de très bonnes recettes).


LES COOKIES DE P. (ici en vrai)
pour presque 20 biscuits (les miens étaient plus petits qu'elle)






100g de beurre mou
100g de sucre blond 
1 œuf
1 c. à café de vanille en poudre
220g de farine T110
1 c. à café de bicarbonate de soude
3 cuillères à soupe de poudre d'amande
2 poignées de pépites de chocolat
1 pincée de sel (ici, du sel ramené d'Australie, légèrement acidulé et parfumé -ceci dit, ça se fait très bien sans ;))


Préchauffer le four à 180°C. 
Mélanger le beurre et le sucre puis ajouter l'œuf. 
Dans un autre bol mélanger la farine, le bicarbonate, la levure, et la poudre d'amande, puis la pincée de sel et la vanille.
Ajouter cette poudre au mélange précédent, bien mélanger jusqu'à former une boule de pâte homogène. 
Incorporer les pépites de chocolat.
Avec les mains, former une boule de pâte (de la taille d'une noix, à peu près), les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé (un peu espacées parce que les cookies s'étalent un peu) et les aplatir de la paume de la main. Cuire 10-11 minutes à 180°C.
Déguster entourés de gens très sympathiques et plein d'idées et des verres de cidre, ou avec son amoureux (et un verre de lait, c'est bien aussi)


*édit* 
il est encore possible de commander des calendriers! à voir ici!

lundi 3 janvier 2011

(de rigueur)

 (de retour, bientôt!)