Le soleil a déposé sur la table de la cuisine des scones incomparables, au subtil goût d'amandes, moelleux, fondants, à peine sucré. Avec eux, quelques cannelés joliment rangés dans leur boîte, des sourires de bébé heureux, des souvenirs fabuleux. Le thé accompagnés d'autant de douceurs bordelaises annonçait deux jours qu'on ne voudrait pas oublier.
On a mis dans les assiettes, un risotto au poireau, des biscuits au parmesan, une petite salade de chou, une tarte à la butternut (la dernière...) et des chocolats -piment et fleur de sel.
(Parfois, ses petits pieds tout chauds)Le petit italien plein de lumière avait toujours ce tiramisu onctueux, les pâtes fourrées au basilic, le vin rouge sicilien. La saltimboca a convaincu ceux qui avaient hésité un peu devant la carte, l'estomac affamé.
La route pour Beaune était déserte, les vignes dénudées, les plaines ombragées. Le calme, encore un peu, et les éclats de rire. Le café-meringue pris à la première terrasse de l'année, vu la douceur de l'après midi.
Repenser à ces lettres enluminées, la chambre en lambris, la robe vert et rose et l'impossibilité de se décoller pour ne pas avoir à se séparer. Savourer en silence tout ce qui a changé -l'autre, la distance- mais ce bonheur encore plus grand d'avoir ce lien particulier que l'on rêve de préserver tant il est précieux.
Les regarder partir le coeur serré.
Manger une assiette de pâtes, encore, celles qui remontent le moral des coups de blues, avec de l'ail et du piment et plein plein de parmesan...
PASTA POUR 2
4-5 tomates séchées
2 gousses d'ail
1 filet d'huile d'olive fruitée
1c. à café de piment d'espelette
1 filet de jus de citron
des pignons de pin grillés
du parmesan
Cuire les pâtes al dente (selon les indications du paquet, avec quelques minutes de moins)
Pendant ce temps, hacher l'ail très très finement, puis les tomates séchées. Quand les pâtes sont cuites, ajouter le filet d'huile d'olive, le jus de citron, le piment d'espelette puis l'ail et les tomates.
Servir recouvert de parmesan rapé ou de levure de bière...
15 commentaires:
Un billet doucement triste ou tristement doux, c'est selon... Mais une recette qui remonte le moral, clairement ! Ah les pâtes... de quoi en faire tout un plat ! L'eusses-tu cru ? ;-)
Bises,
Miette
Les pâtes sont un bon remonte-moral :) j'approuve ! bizzzz
Doux et déjà nostalgique...Une terrasse à Beaune...si près...
Des pâtes comme j'aime!
Oh oui, tout plein de parmesan, et puis un peu de piment d'Espelette aussi, quelle bonne idée ^^
Toujours autant de douceur et de poésie, par ici :)tomates séchées, pignons de pin, piment d'espelette, ça sonne très agréable à mes petites oreilles..
Tiens, ces pâtes, je les connais, je fais les mêmes quand le réfrigérateur ne m'inspire plus, quand je n'ai pas envie de sortir, quand il fait froid l'hiver et qu'il est déjà tard. Un plat de dimanche soir, c'est si vrai.
les pâtes c'est toujours bon surtout quand elles sont bien accompagnées comme ici!!
C'est un avant-goût d'été que tu nous proposes avec ces pâtes. J'adore les pennes. Comme tu le dis, un bon plat de pâtes console de bien des choses.
C'est un joli billet. Ces pâtes m'ont l'air délicieusement réconfortantes... :)
C'est doux, et ce serait presque triste, si ça ne réchauffait pas tant le coeur ..!
Ce sont les meilleures pâtes du monde. Allez, haut les coeurs
Pour l'instant c'est un rêve..Oui, sur mon île paradisiaque, je rêve de pouvoir, un jour prochain j'espère, préparer à nouveau, un plat de pâtes comme celui-là.
Tu ecris comme tu dessines, c'est doux, j'aime bien.
Ces pâtes me rappellent celles des nuits qui n'en finissent pas, avec des amis à la maison, quand on remange vers 4h du matin parce qu'on a de nouveau faim. Avec pignons et citron, par contre, je n'ai jamais tenté, ça m'en donne envie.
Des moments plus festifs et moins tendres que le tien dans ce joli récit... mais la cuisine, c'est souvent un assemblage de souvenirs en tout genre...
Avec des penne, al dente comme il se doit, tu me rpends par les sentiments!
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