lundi 11 mai 2009

des cookies contre les orages...


S'habiller de soleil quand ouvrir les fenêtres devient un plaisir délicieux, marcher pieds nus sur le carrelage pour y sentir la fraîcheur, ou au contraire, la douceur chaude des rayons de la matinée. L'après midi est un peu rêveuse, mélancolique.

Les jours feriés ont été si jolis que la cuisine a été rapide. Le marché a pris des couleurs et nous a permis de grignoter à l'ombre des jardins de petits radis roses croquants, des tartines de fèves et chèvre fraîches et des tartes à la rhubarbe savoureuses. Les pique nique sont revenus, accompagnés de leur flannerie, les joues aux taches de rousseur qui apparaissent doucement.

Et puis, l'orage a craqué derrière les fenêtres et l'amoureux a dû me serrer très fort dans ses bras. Le lit s'est transformé en radeau et l'on s'est senti flotter le temps des éclairs, parfois éblouis par leur lumière glaçante.

La nuit a été courte, finalement. Une chaleur moite s'était installée.

En me levant plus tôt, j'ai pu préparer ce matin de petits cookies qu'il pourrait emporter sur son vélo, pour le remercier de ses bras rassurants.




COOKIES AUX CAROTTES découverts chez flo
pour une quizaine de mots doux



60g de farine de sarrasin
50g de flocons d'avoine
60g de carottes rapées (soit une petite carotte )
1c. à soupe de sirop d'agave
1 grosse c. à soupe de purée d'amandes
1c. à soupe de grué de cacao
1 pincée de bicarbonate
1 pincée de gomasio (ou de sel)

Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, mélanger le sirop d'agave et la purée d'amandes. Ajouter les carottes rapées, bien amalgamer.
Ajouter la farine et les flocons, la pointe de bicarbonate et la pincée de gomasio. Ajouter enfin le grué de caco.
Former une boule (on peut ajouter du lait si la pâte est trop sèche).
Etaler la pâte (un demi centimètre environ) et découper les biscuits.
Enfourner pendant 12 à 15 min (et les retourner à mi cuisson)

Il faut les laisser un peu refroidir en sortant du four, le temps de préparer un thé, de discuter de nos rêves avec l'autre, de regarder le ciel paisible aujourd'hui.

jeudi 7 mai 2009

le moelleux au chocolat


L'humeur encore un brin étrange, l'inquiétude pas tout à fait passée. Les envies de chocolat accompagnent toutes les saisons, le printemps ensoleillé de ce matin autant que l'hiver glacé (mais pendant ces grands froids, on préfère le chocolat chaud -ou le gâteau craquant sur le dessus avec une surprise onctueuse et fortement cacaotée dessous).
Envoi vers celui qui en a besoin, et des promesses (les lasagnes et la tarte aux pommes, je n'oublie pas).


(L'hiver au grand café est plus snob encore que dans les rues de Dijon. De longs manteaux de fourures se promènent entre les tables, la lumière feutrée les rend luisants, presque vivants tant ils ondulent autour de leurs propriétaires.)

(s'il y avait mieux à faire...)

GATEAU BANANE CHOCOLAT
pour un moule à cake




100g de chocolat (70%)
2 oeufs, blancs et jaunes séparés
2c. à soupe de sirop d'agave
1 trait de miel
2c. à soupe de crème de soja
1 grosse c. à café de levure
60g de farine de quinoa
20g d'amandes moulues
1 banane

Faire fondre le chocolat au bain marie.
Dans un saladier, mélanger les jaunes d'oeufs avec le sirop d'agave et le miel. Ajouter le chocolat, puis la crème de soja. Bien mélanger, mettre la farine et la levure.
Battre les blancs en neige.
Réduire la banane en purée (avec un trait de citron, si on veut) et la mélanger à la préparation.
Enfin, incorporer délicatement les oeufs dans la pâte.
Verser le tout dans un moule à cake, et cuire 25 à 30min environ (la pointe du couteau -ou d'un cure dent, comme le fait discrètement patoumi) doit ressortir sèche.

Démouler, laisser refroidir, puis couper en carrés -ils pourraient rentrer dans une enveloppe, non?- et savourer le réconfort.

(je t'embrasse!)

vendredi 1 mai 2009

si le printemps se fait triste, malgré les fleurs (& une pizza)

(des histoires en cours)



Les vacances de printemps sont arrivées enveloppées de soleil et de coton. Les renoncules ont longuement habité les vases, fleuri la cuisine, la table de nuit.
Les arbres verts et blancs ont fait des ombres sur les trottoirs, il y a eu de la neige dans les jardins et des enfants pour s'émerveiller de cette pluie parfumée.

Les tulipes les plus surprenantes et étranges ont poussé dans le jardin botanique, des rangées de couleurs odorantes voluptueuses.
L'humeur devrait être aussi douce que l'air de l'après midi -sous les cerisiers blancs- pourtant, j'ai le coeur serré un sentiment d'impuissance qui donne un peu envie de pleurer. Il y a toujours la distance, qu'il faut combler de téléphone, de petits mots laissés dans ma boîte, de pensées qui doivent arriver à celui à qui on les destine.
(l'angoisse à remplacer par du courage, beaucoup de patience et des baisers... )


PIZZA DES PLACARDS
pour 2 pensées douces


150g de farine (mélange de pois chiches, kamut et seigle)
1c. à café de bicarbonate
1/2c. à café de gomasio
1c. à café d'huile d'olive
de l'eau

2 grosses poignées d'épinards frais
2 poivrons grillés (en bocaux)
1 petite boîte de concentré de tomate
du fromage de chèvre



Préchauffer le four th.8.
Préparer la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Séparer en deux, étaler au rouleau puis former des bords en repliant légèrement la pâte.
Délayer le concentré de tomates dans de l'eau pour obtenir la consistance d'un coulis.
Laver, couper les queues des épinards et les faire tomber dans une poele huilée.
Couper les poivrons en lamelles.
Répartir le coulis sur le fond de pâte, les épinards, les poivrons, émieter le chèvre.
Enfourner pendant 12 à15min.

Manger avec du soleil plein la figure...