En janvier, le retour de Paris, le café Antoine, intime et chaleureux nous fait cuisiner des tartelettes au chocolat.
En février, l'hiver s'est installé doucement. Pour lutter contre le froid, les petits plats mijotés sont les meilleurs moyens de réchauffer la cuisine (avec les cookies, mais c'est autre chose). On croit presque être dimanche, avec des frères et soeurs autour de la table, où on rigolerait beaucoup tout en mangeant petits bouts par petits bouts (non, je ne veux pas finir) la tarte aux pommes de ma maman (sur une pâte sablée délicieuse).
En mars, on goûte encore. Le cake tout végétal est moelleux et accompagne les crèmes desserts ou les petits déjeuners (entre deux listes pour ne rien oublier).
En avril, on fait un pique nique trop chouette avec P&N, dans le jardin délicieux de l'orangerie. On se délecte de barres coco-chocolat (préparées la veille devant des allumettes et un thé bien chaud).
En rentrant, on mange des pâtes de printemps, et c'est drôlement bon.
En mai, les orages arrivent. On admire la beauté des arbres qui fleurissent, et on commence à compter les jours (en grignotant des cookies aux carottes).
En juin, on s'inquiète. Et je tiens mes promesses. Les biscuits croustillants à l'amaranthe et les goûters à la maison.
En juillet, l'amoureux s'en va (mais il est revenu depuis). Les pique-nique au bord du lac sont géniaux, il y a de belles tartes rouges, des terrines, des rouleaux de printemps, des scones et de la caponata. Et puis un petit brownie à la banane. L'amoureux, lui, n'y a pas encore goûté (je le fais uniquement quand il s'en va).
En aôut, de longues promenade. Le petit jardin si près de chez nous deviens le notre. On y lit de belles histoires, on discute, on somnole. Au retour, il y a toujours de quoi préparer une glace -souvent framboise, parfois banane, mais moins réussie.
Les vacances arrivent, prendre le train pour le pays des cannelés, manger des macarons sur les quais, voir l'océan, raconter des histoires, discuter jusque tard dans la nuit.
En septembre, on a fait des pizzas tout l'été. Comme la patience n'est pas l'une de nos qualités estivales, il n'y a jamais de temps pour faire monter la pâte (il paraît que les picards sont bonnes, mais on n'a toujours pas essayé). La socca-tomates mozzarella était délicieuse. Bien croustillante sur les bords, moelleuse (mais ça reste TRES différent d'une vraie quand même, ne nous méprenons pas).
En octobre, j'apprends que la betterave, même cuite, ce n'est pas si mauvais. La mousse se tartine sur des scones (dont la recette viendra bientôt). Mais on la mange aussi en salade, rôtie au four (mais pas encore dans un gâteau, ni des muffins, ni des pains d'épices, ni...)
La visite de la maison la plus étrange reste un moment particulier. Et la lumière de fin de journée briller sur le carrelage du salon.
En novembre, on aime amener à ma grand mère de petits financiers tout simples (je crois qu'elle n'aime pas trop les partager).
En décembre, on fête la saint nicolas. On pétrit des manalas, on prépare du vin chaud et du pain d'épices. On a dansé toute la nuit -ou presque, et dans la hotte des petits pères noël, de jolis moules à retrouver dans un prochain billet.
(et 2 années de blog à fêter...)