mardi 14 décembre 2010

presque vivre dans un château (manger des gâteaux à étages)


C'est sur une colline charmante, recouverte d'arbres aux cimes curieuses qui veulent toutes chatouiller le ciel, qu'elle avait choisi de construire son édifice. Un château pas trop somptueux -mais chaleureux et ensoleillé- pour réfléchir, rêver, regarder.
Elle imagina chaque recoin, les dessina avec soin, se voyait déjà sous la tonnelle, l'été, dans la jolie bibliothèque, sous de grosses couvertures à relire J.A. ou B.P. tout en buvant du chocolat.
D'avance, elle était heureuse.
Et puis, le château pris forme. Chaque couloir, chambre, salon. Les papiers peints posés, les meubles apportés. Elle ne lassait pas de sentir le bois de merisier, d'admirer les fleurs qui habillaient si bien les murs.

Le temps passa.
La pluie. L'été. Les années.

De sa fenêtre, elle pouvait voir les oiseaux, seulement eux d'ailleurs, les seuls à arriver à cette hauteur. Elle ne descendait plus jamais dans les autres pièces du château. La petite chambre bleue, celle où les tapisseries racontaient l'histoire d'une bergère tombant amoureuse d'un vaillant soldat tout en laissant s'échaper son troupeaux entier, cette chambre était devenue sa préférée. De temps en temps, le bruit venant du dessous l'intrigait, jamais assez pour oser redécouvrir ce qu'elle imaginé tant d'années auparavant.
Les arbres se penchaient à ses balcons, sans l'appercevoir. Elle ferma même les rideaux.
Le château se laissât dépérir. Il y eu des ronces, les racines firent craquer les carrelages de mosaïques comme pour faire oublier qu'un jour, quelqu'un avait habité là.


LE GÂTEAU A ETAGES
pour 8 invités
à préparer dans un grand plat de 24cm de diamètre

(A commencer la veille)

Pour la base chicorée :



2 oeufs
30g poudre d’amandes
1c. à soupe bien bombée de chicorée
1c. à soupe de farine
50g de sucre
1c. à café de levure
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180°.
Mélanger d’un côté les amandes, la farine, la chicorée, la levure et le sel. Dans un autre bol, battre les jaunes d’oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le mélange amandes/farine/chicorée/levure. Battre les blancs en neige. Verser 1/3 dans l’appareil en mélangeant rapidement avec une spatule, puis le reste en incorporant délicatement les blancs. Verser dans un moule à charnière (indispensable pour démouler) et cuire 15 min.

Couche mousse de poires :

4 grosses poires (comices)
3 oeufs
75g de sucre
30g de farine

Mélanger les ingrédients dans l’ordre. Verser sur la base chicorée, cuire 30 min à 160°. Bien laisser refroidir.


Couche crème chocolat :

120g de chocolat noir
2c. à soupe de sucre
1 verre de crème liquide
 1 verre de lait
1c. à café d’agar agar

Hacher le chocolat assez finement.
Dans une petite casserole, mettre le lait, la crème et l’agar agar. Porter doucement à ébullition, fouetter énergiquement pendant 30sec environ. Verser le chocolat haché dans la crème bouillante, mélanger pour le faire fondre. Sucrer. Verser sur la couche de poire bien froide. Laisser refroidir à nouveau (au moins 2 heures).


Répartir 2 belles poignées d’amandes grillées et hachées grossièrement.




Glaçage chicorée (le lendemain matin)  :

1 verre de lait
1 verre de crème liquide
1c. à soupe de chicorée
un peu de sucre (à doser selon vos préférences, environ 1 à 2c. à soupe)
1c. à café d’agar agar

Dans une petite casserole, porter à ébullition le lait et la crème avec l’agar agar, fouetter 30 sec., ajouter la chicorée, le sucre, verser sur le gâteau. Laisser refroidir jusqu’au moment de déguster (quelques heures).

lundi 29 novembre 2010

le pique nique d'hiver, et tous les jours de l'année


Ce fut dans une chambre à la décoration un peu étrange, presque rustique. Le brouillard épais dehors, la lumière diffuse, la campagne alsacienne. Le balcon glacé a servi de frigo pour le dessert, mais définitivement trop froid, même pour regarder les Vosges enneigées, sublimes, scintillantes dans la quasi obscurité.

(pique nique pour deux)

LES PETITS SANDWICHS DE LOUKOUM°°°



2 tranches de pain de mie bio
1 tranche de rôti de veau
1/2 carré frais
1 petite poignée de cranberries (sèches, parce que je n'avais rien d'autre -mais Loukoum utilise des fraîches)
sel, poivre

Griller les tranches de pain de mie.
Dans une petite poële, mettre les cranberries avec un fond d'eau et laisser compoter 2-3 min. Puis mixer grossièrement avec un peu de carré frais.
Tartiner les tranches de fromage, saler (pas trop -si le roti est déjà bien assaisonné), poivrer, répartir les cranberries et le rôti. Refermer le sandwich et couper en triangles.


LES TARTELETTES POMME & TRUFFE

Préparer une pâte à tarte avec 3c. à soupe de farine, 1c. à soupe d'huile d'olive et un peu d'eau.
Ensuite, râper une petite pomme (il en restera certainement), un peu de comté. Découper des cercles pour faire des tartelettes, et garnir : pomme rapée, miel de truffes, un peu de comté, quelques noix hachées grossièrement.
Enfourner pendant 15 min à 180°.

CRÊPES EPAISSES POTIMARRON & PARMESAN

50g de farine
70ml de lait de soja
1 oeuf
sel, poivre
1c. à café de pavot
Mélanger la farine et le lait sans faire de grumeaux, ajouter l'oeuf et le pavot, fouetter rapidement, saler, poivrer et laisser reposer 30 min. Chauffer une poële huilée, former des petites crêpes (environ 1c. à soupe).
(Veiller à faire des crêpes de même taille -puisqu'elles iront deux par deux).

pour la garniture, il faut :
du potimarron cuit à la vapeur (1 quart environ)
1c. à soupe de purée d'amandes comlete
1c. à soupe de crème liquide
1 peu de lait
parmesan
sel, poivre

Mixer le potimarron avec la purée d'amandes et la crème liquide, ajouter le lait pour obtenir une purée plutôt épaisse mais onctueuse.
Tartiner une crêpe, râper quelques lichettes de parmesan et recouvrir d'une deuxième crêpe, continuer jusqu'à l'épuisement de crêpes.
Avec le reste de potimarron, on peut préparer une mousse truffée (mixer le potimarron avec un peu d'huile de truffes, du petit suisse, assaisonner légèrement) pour en tartiner des croutons de pain aux noix.

LE CHEESECAKE ARCHI-VITE-FAIT
(d'après Cléa)
3c. à soupe de farine de blé (complet)
1c. à soupe de crème d'amande
1 peu de vanille en poudre
1c. à soupe de sirop d'agave
du lait

Préchauffer le four à 180°.
Mélanger tous les ingrédients, ajouter du lait petit à petit jusqu'à former une boule, puis un boudin. Déocuper en tranche d'un demi centimètre environ. Cuire 10 à 15 min au four.
Laisser refroidir.
4 petits suisse
1c. à soupe de sirop d'agave
2c. à soupe de jus de citron
1 petite pointe de vanille en poudre
1/2c. à café d'agar agar
Mettre les petits suisse, le sirop d'agave et la vanille dans un bol, bien mélanger.
Dans une petite casserole, mettre le jus de citron avec l'agar agar et porter à ébulition. Laisser bouillir 30 sec environ. Verser sur le mélange petits suisse-sucré-vanillé. Mélanger.
Dans deux petits pots hermétiques, écraser les biscuits (on peut les mixer rapidement avant). Verser la préparation fromagée dessus, fermer et laisser au frais une journée.

Pour tous les jours de la semaine, il y a des calendriers, comme l'an dernier!



Pour passer commande, il suffit de m'envoyer un mail avec votre adresse et le nombre de calendriers commandés, et une fois le paiement reçu, il arrivera dans votre boîte aux lettres!
(Le prix reste le même, 15 euros par calendrier, frais de port compris!)
-°-

mercredi 17 novembre 2010

il se passe tout un tas de choses, se retrouver après, les crèmes au citron



Les journées sont devenues tellement courtes que j'aimerais, certains matins, passer directement à la suivante. Je ne sais pas, peut être de voir les décorations de Noël accrochées depuis plus d'une semaine, qui patientent discrètement. Peut être le froid. Ou les petites cases qui viennent allonger la liste des choses qu'il serait bien de faire avant.

Réfléchir à ma carte de voeux, écrire à M. (son adresse est la bonne cette fois ci!), acheter des oeufs tout frais au marché (pour préparer des oeufs à la coque pour le brunch de samedi), écrire cette histoire (celle où les enfants devront inventer ceux que seront les héros), terminer mon calendrier avant Noël...

J'ai déjà mis une ou deux croix (je n'avance pas très vite) mais surtout, j'ajoute des petites phrases au fur et à mesure que d'autres disparaissent.

Le week end dernier, après des moments ensoleillés (c'était beau le jura ce jour là!), un peu étranges, tristes mais agréables quand même, l'amoureux a sorti sa machine à pâtes, il s'est enfermé dans la cuisine pendant 1 heure tout en écoutant ça très fort. Une demi heure après, l'appartement tout entier s'est rempli du parfum de butternut, de truffe et de gratin.

Le plat a été mangé en entier (et ce malgré les brioches tartinées à l'excès au petit déjeuner) et certains se sont même osé à goûter un morceau d'époisse (celui qui a servi à enrobé les panais, une bonne idée à eux) sans grimacer (c'est vraiment bon l'époisse).

Au dessert, il y avait de jolies crèmes au citron, celles que Natalia prépare si bien (et Loukoum°°° aussi!). On était plutôt heureux d'avoir des petits pots en trop.



LES PETITES CREMES CITRONNEES DE NATALIA
pour 8 pots (comme ceux de la dame qui les fait avec du lait)


15cl de jus de citron
15cl de crème liquide
4 oeufs
200g de sucre




Préchauffer le four th5 (150°).
Préparer un plat ppour le bain marie (la lèche frite est très pratique dans ces moments là).
Dans un bol, fouetter les oeufs et le sucre (pas trop , il ne faut pas faire mousser). Ajouter le jus de citron puis la crème tout en continuant de fouetter.
Répartir dans vos ramequins et cuire 30min. Laisser complètement refroidir. On peut les manger quelques heures après, avec un petit bouchon au chocolat, le lendemain avec un coulis de cassis, ou bien froide, avec juste avec une petite cuiller...


Et encore... HAPPY B-DAY C.! si tu passes ici avant les belles chaleurs marocaines...

jeudi 4 novembre 2010

en croisant les doigts, (l'après midi crèpes merveilleuse)

Il y a des choses qu'on ne dit pas avant.
Il y a des choses qu'on ne sait pas, la première fois. Et qui sont de toutes façons différentes, après.
Des moments où ce que l'on vit nous dépasse. Mais c'est chouette quand même.
Il y a des choses qu'on attend et qui arrivent, inattendues.
Des après midi promises qui tournent en après midi surprise (avec des crèpes quand même).
J'avais juste préparé un pot de tartinade chocolat-banane-amande (et comme j'ai noté la recette, cette fois ci...)

PETIT POT DE CHOCOLAT A TARTINER
(pour V-M-C-C-M-J-M-F)
75g de chocolat noir (possible avec du chocolat au lait ou moitié/moitié)
2c. à soupe de crème de soja
40g d'amandes grillées (non salées, hein!)
du sirop d'agave
1 pointe de vanille en poudre
1 banane
huile d'olive
1 pincée de fleur de sel

Faire fondre le chocolat selon votre méthode préférée (version bain-marie une casserole dans une poele remplie d'eau marche bien). Lorsqu'il est bien fondu, ajouter la crème de soja.
Couper la banane en rondelle et la poeler dans un peu d'huile, jusqu'à ce qu'elle soit tendre.
Mixer les amandes très très finement. Ajouter la banane, la vanille et la fleur de sel, mixer à nouveau.
Dans un bol, verser le chocolat fondu tièdi puis le mélange amandes-banane, bien incorporer. Goûter, vérifier que c'est assez sucré (sinon, un peu de sirop d'agave -j'en ai mis juste 1c. à café, à ajuster comme vous préférez!). Mettre la pâte dans un joli pot et laisser au frigo. La pâte ne se conserve pas très longtemps (1 à 2 jours je pense) mais ça doit se manger aussi sur du pain grillé, dans des petits suisses, avec de la brioche, à la petite cuiller...


(& attendre -parce qu'il n'y a que ça à faire...)

dimanche 24 octobre 2010


On a des saisons où l'on aime prendre son temps. Le temps d'apprécier la chaleur sous la couette le matin, celui d'ouvrir les yeux pour voir la lumière, grise les jours de pluie -et de bruit des gouttes sur les carreaux- bleue et or les matinées d'automne sublimes et glacées.
Le temps de choisir la robe que l'on va porter, celle avec des fleurs ou la rouge, pour le noeud dans le dos. Le temps où l'on reste dans le canapé, à lire des histoires de suicidaires très drôles avec le tout nouveau thé groseille-vanille (ça faisait longtemps que l'on en n'avait plus).
Le temps passé devant de vieux papiers, une table lumineuse et des mots bien écrits -des mots qui intriguent, reviennent dans la tête comme une deuxième réalité. Du temps pour tailler ses crayons.
Le temps d'aller au cinéma (surtout le dimanche après midi). De rire un peu -imaginer le goût du sherry- de rentrer en cherchant pourquoi ce n'était pas aussi séduisant qu'un beau et sombre inconnu.
Le temps d'allumer le chauffage, d'éplucher des pommes.
Le temps d'attendre 25 min.
L'heure de goûter.


LE GÂTEAU AUX POMMES
le presque tout simple des dimanches à la campagne,
(avec les placards du dimanche)




2 pommes
5c. à soupe de farine
4c. à soupe de sucre (rapadura)
2c. à soupe d'amades moulues
1 paquet de levure chimique

2 oeufs
4c. à soupe de lait
2c. à soupe d'huile
1c. à soupe de purée d'amande
1/4 c. à café de vanille en poudre
et autant de cannelle

Préchauffer le four th7.
Dans un premier bol, mélanger la farine, le sucre, les amandes et la levure. Former un petit puits.
Dans un autre bol, mélanger les oeufs, le lait, l'huile, la purée d'amande et les épices. Verser dans le petit puits et mélanger.
Peler, couper les pommes en tranches très fines. Les répartir au fond d'un moule beurré et les recouvrir de pâte avant d'enfourner 25 min.
(il manque la dernière étape du gâteau de Gracianne -plus d'oeuf!- mais n'hésitez pas : 70g de beurre (1/2 sel), un oeuf et 4c. à soupe de sucre et ré-enfournez pendant 15 min.

Le temps de préparer une compote pomme banane, c'est prêt. Ne reste qu'à servir les parts de gâteau avec la compote tiède et du thé brûlant.
(Le temps de remercier Gracianne... aussi pour la chanson de prévert)

jeudi 7 octobre 2010

il est encore temps pour une glace...




Lorsque les dimanches d'été se font en Alsace, avec un petit jardin, un prunier pourpre, des frères et soeur qui ont des envies de tartes, juste assez de soleil pour ne pas redouter une averse, il est arrivé qu'on organise une cueillette de fruits.
C'est chouette pour ça, l'Alsace. On trouve assez facilement des petits producteurs qui laissent les clients citadins se servir et faire des réserves de framboises, cerises, et autres fruits pour un prix plutôt dérisoire (face aux mini-barquettes-boîte-à-bijoux).

Cette année, après de belles séances de framboises, nous avons trouvé des myrtilles. Biensûr, il n'y a pas le charme de ramasser ces baies noires-violacées en pleine forêt, avec la fierté de reconnaître parmis la flore les vraies qui feront des tartes divines, mais le plaisir de se promener entre les pieds de myrtillier, de saisir les petites billes fragiles et délicates est bien là.
Comme celui de rentrer les bras chargés, de faire un gâteau vite, et de partager le reste -que chacun profite de ce travail de collaboration si efficace.

En arrivant à la maison, j'ai bien lavé mes myrtilles avant de les mettre au congélateur. J'aime bien garder un peu des souvenirs de ces moments (et la possiblité de faire une tarte cet hiver).

Et puis, finalement, on a fait une glace...


GLACE EXTRA RAPIDE MYRTILLE VANILLE
juste pour deux!


Dans le bol du mixer, mettre 2 bonnes poignées de myrtilles congelées, deux petits suisses, 1c. à soupe de crème d'amandes, du sirop d'agave (ou du miel) autant que vous voulez, et de la vanille en poudre (1 petite c. à café à peu près). Mixer le tout et servir aussitôt.

Pour conserver (vraiment pas longtemps) cette glace, il suffit de la mettre dans un bac à glace, la couvrir avec du film alimentaire au contact, la mettre au congélateur et la remuer régulièrement (toutes les 30min). Mais elle reste à manger très rapidement.

mercredi 6 octobre 2010

pardon pour le retard (le crumble de la fin de l'été)




Se lever quand le réveil sonne. Ajouter un pull, tous les jours un peu plus chaud. Petit déjeuner la nuit. Le voir partir par la fenêtre, sauf les jours où c'est la pluie qui fait office de rideaux (et ces jours là, ce sont de petites lumières que je vois filer).
L'automne, la rentrée, le retour de la brume et des envies de chocolat.
La fin du marché en sandalettes et des terrasses au soleil, de la cueillette attentionnée de myrtilles et des glaces qui en suivaient.
Les chaussettes (ou les collants), le manteau bleu.
Profiter de la chaleur dans une librairie pendant qelques heures, se régaler d'histoires trop jolies et remplies de belles images.
Choisir son agenda.
Prendre de bonnes résolutions.

Se convaincre que la rentrée c'est tout neuf et qu'il ya tout à faire. Et c'est chouette.

(Les tomates ont pris leur temps pour devenir bon marché et rougir cet été. Il reste encore, sur notre minuscule morceau de jardin l'une d'entre elles, qui, j'ai peur, ne rougira jamais.)

LE CRUMBLE DE BELLEBLE
pour un grand plat à gratin et 4 appétits aiguisés


2 tomates bien charnues
1 aubergine
2 petites courgettes
1 gousse d'ail
1 échalotte
1c. à soupe d'huile d'olive
1 petit verre de coulis de tomates bio
1/2c. à café de sucre (rapadura cette fois ci)
thym
fleur de sel

150g de farine (ici, blé et sarrasin mélangé)
50g d'amandes moulues
2c. à soupe de chèvre frais
2c. à soupe de parmesan rapé
3c. à soupe d'huile d'olive
un peu d'eau
1 pincée de fleur de sel
Préparer une petite ratatouille : faire revenir dans l'huile l'échalotte, puis l'ail et les autres légumes. Ajouter le coulis, assaisonner, couvrir et laiser mijoter 30 min.

Pendant ce temps, préparer la pâte : mélanger les farines, le sel et les amandes d'un côté, l'huile, les fromages de l'autre, avant de rassembler le tout et de "sabler" la préparation (pour faire des "miettes") Ajouter l'eau si la pâte parait trop sèche.

Préchauffer le four th. 7.
Disposer la ratatouille au fond du plat, répartir la pâte à crumble dessus et enfourner 35 min.
Manger chaud ou tiède, un lundi soir tout doux (le chat n'est pas très loin).


Mille mercis, Belleblé!

jeudi 16 septembre 2010

il y a, ce que mon coeur peut porter...


Un matin, elle s'est réveillée seule, la fenêtre entrouverte laissant passer le soleil.
je me suis perdue...
Elle se parle seule. Cela arrive parfois. Les mauvais jours, les jours aux matins mélancoliques, ceux où le thé se doit d'être vanillé, les biscuits encore tièdes (ou les tartines généreusement recouvertes de miel).
je me suis perdue sans le voir...
Et cela, ça lui fait peur... En refermant les yeux, des souvenirs lui reviennent, la partie de volley dans le sable envahi de mauvaises herbes, accompagnée de fou rires (et pourtant, elle n'avait pas gagné), les vacances à vélo sous un ciel bleu absolu, sa chambre de petite fille où les dessins du papier peint offraient mille histoires, les sandwichs jambon beurre qu'elle adorait (surtout quand elle était malade -comme la fois où malgré les maux, elle écouta charlie et la chocolaterie sur son petit lecteur cassette trois fois et que son frère, attentionné lui avait préparé trois sandwichs minuscules (pour ménager son estomac) qui se révélèrent divins).
perdue dans sa jungle de toute petite vie, dans ce cocon qui s'est enroulé tout autour d'elle et qui la protège si bien.
perdue dans ses rêves, sa nostalgie, ses regrets, perdue dans ce qu'elle aurait voulu être et qu'elle attend encore.
perdue dans des images d'un atre temps, des parfums de sucre et d'épices, de goûters sous les arbres, l'été.
il y a, ce que je peux faire - et ce que je ne peux plus changer.



LES COOKIES DE R.




50g d'amandes entières moulues
100g de farine (blé, T80)
30g de flocons d'avoine
50g de sucre intégral
une pincée de fleur de sel (de l'île de ré)
3c. à soupe d'huile d'olive
2 bonnes poignées de pépites de chocolat
un peu d'eau ou de lait

Préchauffer le four th. 7.

Mélanger les amandes, la farine, les flocons, le sucre et le sel dans un grand bol. Ajouter l'huile d'olive et sabler la pâte (comme pour faire un crumble). Mettre les pépites de chocolat puis le lait afin de rendre la pâte bien homogène. Former des petites noix et les écraser du bouts des doigts sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfourner pour 13 à 15 min. Les cookies doivent être colorés. Laisser refroidir sur une grille.

Déguster tiède, avec un verre de lait frais, en réfléchissant à ce que l'on a envie de faire, en vrai, finalement.

lundi 13 septembre 2010

pour revenir bientôt...

(oui, on traine, on profite du soleil, des verres de vin blanc sur des chaises de jardin, de balades en vélo, de pique nique et de scones, mais c'est pout mieux revenir pleins de souvenirs)

mercredi 21 juillet 2010

la lassitude, des tartes de l'été

Dans mes souvenirs, la maison était plutôt grande. Les volets en bois rouges habillaient chaque fenêtres, s'ouvrant sur des façades en pierre. Autour, un vaste jardin verdoyant (le petit jardin devant la maison suffisait à y jouer au ping pong, manger sous le tilleuil -dressant alors de grandes tablées bruyantes- ou donner de petites pièces de théâtre (dont je reparlerai peut être), tandis que celui au fond, après le bac à sable où dormait paisiblement une vieille voiture en fer, était un furieux repère de serpents et donc, interdit aux enfants -ma grand mère, valeureuse, allait pourtant y étendre le linge).
Les étés s'organisaient dans la maison avec une rigueur dont je ne me souviens pas. Enfant, j'étais moins soucieuse du contenu du garde manger tant qu'il y avait dans mon assiette de quoi me restaurer agréablement. Pourtant, derrière, 5 frères et soeurs, parfois plus, étaient à nourrir, ainsi qu'autant de cousins cousines tout aussi affamés par les jeux en exterieur qu'offraient la maison ces belles journées. Chacun avait un rôle bien établi et à tenir, pour la bonne marche des vacances...
Je ne garde que des souvenirs très doux de ces moments un peu perdus dans mon enfance, dans ce petit coin d'Isère où je ne suis pas retournée vraiment.
A l'étage, l'une des chambres, appellée le dortoir, se composait de 4 lits, d'une grande armoire et d'une malle énorme. Dans l'armoire, on y avait rangé de vieux livres de la bibliothèque rose : tout ou presque des écrits de la comtesse de Ségur que j'ai dévoré assise sur les marches de la terrasse, ou dans mon lit les soirs où l'orage me faisait trembler (comme on peut avoir peur dans une vieille maison paraissant fragile sous les éclairs violents).
J'adore ces vieux livres, les pages jaunies sur lesquelles ont peut sentir les mots -les caractères en plomb ont légèremet creusé le papier- les couvertures épaisses cartonnées, les jolies illustrations d'André Pécoud, mais aussi, la délicatesse de Camille et Madeleine (mes héroïnes préférées avec la désobéïssante Sophie), les fruits du vergés gorgés de soleil et engloutis en cachette, les promenades dans le parc, les robes en percale blanche...


Pour prolonger parfois ce sentiment que l'été peut être aussi une belle saison -pas qu'une exposition de vacances les plus lointaines- on a préparé des tartes, dimanche. Et c'était tout ensoleillé dans la maison.


TARTE FETA COURGETTES
pour un moule de 20cm de diamètre, un repas de midi dans un jardin pas ordianire

50g de farine de blé
20g de flocons d'avoine
10g de farine de sarrasin
2c. à soupe d'huile d'olive
1c. à soupe de pavot bleu
de l'eau

Préparer la pâte en sablant les farines, les flocons d'avoine et l'huile d'olive. Ajouter l'eau petit à petit (il faut environ un demi verre d'eau)et le pavot, former une belle boule de pâte qui se travaille bien.
Etaler dans un moule huilé et reserver.
Préchauffer le four th.6-7.

Ensuite, il faut :

2 courgettes bio (pour les raper avec la peau!) pas trop grosses
de la féta (une grosse tranche)
1 poignée de noisettes
poivre/piment d'espelette
Raper les courgettes bien lavées en fines lamelles. Les égouter dans un chinois pour enlever le maximum d'eau (c'est important, sinon, le fond de tarte sera détrempé et ça risque de ne pas être bon). Assaisoner de poivre ou de piment d'espelette (et de basisil frais si vous en avez à disposition).
Garnir la tarte de courgette rapée en tassant bien. Répartir la féta coupée en petits dés, puis les noisettes hachées grossièrement.
Glisser au four pour 30 min.
Laisser refroidir un moment sur une grille, le temps de préparer une jolie table sous les arbres...

LA TARTE DE NINNIE, RHUBARBE ET CHEVRE
pour un pique nique à deux
(j'ai utilisé la même pâte pour les deux tartes, mais on peut s'inspirer de celle de Ninnie, délicieuse aussi!)
3-4 branches de rhubarbe
2 bonnes c. à soupe de chèvre frais
5cl de lait (soja ici)
20g d'amandes finement moulues
un filet de miel




Préchauffer le four th.6-7.

Etaler la pâte préparée comme précédement dans un moule du même diamètre (ou un peu plus grand et aux bords moins hauts, la garniture ici étant plus fine)
Tailler la rhubarbe en tronçons fins et les répartir régulièrement sur le fond de pâte.
Mélanger le lait, le chèvre et les amandes, verser sur la rhubarbe. Glisser le filet de miel avant d'enfourner 35min.
Laisser refroidir complètement. La tarte supporte bien une nuit au frais et être appréciée le lendemain...

lundi 19 juillet 2010

big in japan (3)

Atterrir.
Revenir.
Rêver.
Se rappeller. Sentir l'odeur du riz, le maquereau mariné.
Cuisiner du thé matcha (dans le moule à chiffon cake ramené de là bas).
Classer ses photos.
Dessiner un peu...
& partager ses souvenirs...
GELEE DE BANANES A L'AGAR AGAR
pour un grand moule à cake et plein de petites bouchées
2 bananes
1 verre de thé vert (ou de lait infusé au thé)
1c. à soupe (bombée) de farine de blé (ou de maizena -mais je suis fachée avec elle)
1c. à soupe rase d'agar agar
60g de sucre roux


Mixer la banane en purée.
Dans une casserole, diluer la farine dans le thé, ajouter l'agar agar et le sucre. Porter à ébullition doucement, puis mélanger au fouet pendant 30 sec. Enfin, arrêter le feu, ajouter la banane et bien mélanger.
Verser le mélange dans un moule à cake (je l'ai couvert de film étirable pour que ça se démoule bien une fois pris) et laisser refroidir avant de mettre au frais 6 heures minimum (au plus 1 nuit -après, l'agar agar a tendance à faire de l'eau).
Quand le mélange a bien pris, démouler, couper en dés et goûter... (euh...avec un verre de saké, par exemple)

BISCUITS A LA PÂTE DE SESAME NOIR
pour accompagner les bouchées


100g de farine de blé

20g de poudre d'amande (maison)

2c. à soupe de purée de sésame noir

1grosse c. à soupe de sirop d'agave

du lait de soja

Mélanger la farine et la poudre d'amande, ajouter le sésame noir, le sirop d'agave, mélanger du bout des doigts. Verser le lait petit à petit pour former une boule lisse.

Etaler sur un plan de travail légèrement fariné. Découper des biscuits (en forme de fleurs) et enfourner sur une plaque recouverte de papier sulfurisé pendant 10min.

Croquer quand ils ont refroidi, trempé dans un verre de lait glacé (ou un matcha latte, si quelqu'un a une recette...)

mercredi 7 juillet 2010

big in japan (2) - le billet silencieux...

-KYOTO-
le chateau de Nijo
(côté jardin)


(et sous la pluie - balet)


le pavillon d'or



kyoto
-vue de l'ace café-




pour se purifier les mains et la bouche...
temple
-teramachi dori-




jeudi 17 juin 2010

Big in Japan _ pour commencer


Il y a quelques jours, je relisais un billet délicieux aux histoires d'aéroports tentaculaires et aux destinations mystérieuses d'une demoiselle qui avait certainement déjà parcouru des kilomètres au dessus de ma tête, alors que moi, il y a quelques semaines à peine, je prenais l'avion pour la première fois (jusque là, le bus, le train et la voiture s'était montré arrangeant, m'emmenant dans des endroits très chouettes, où la sangria se sert au pichet, où les gondoles se promènent discrètement sur les canaux, où le pain d'épices se trouve dans des boîtes bien décorées de personnages dorés et rouges -alors que Noël est passé depuis des mois).


J'avoue avoir eu un peu peur à l'idée d'autant de vide, mais j'ai surtout fini par me faire gronder -très gentiment- par l'hotesse de l'air, please, close the porthole! tant j'étais fascinée par les nuages, les plages brunes, ombragées, verdoyantes de mon hublot.


Poser le pied sur le sol japonais, avertie de leur manque de chaleur à l'arrivée dans le pays, s'est finalement bien passée. Le fromage a passé les douanes, et nous avons aperçu nos noms soigneusement écrit au feutre vert. Récupérer nos valises dans le calme organisé, silencieux.
Nous avons découvert Tokyo par les fenêtres de la navette qui nous accompagnait à l'hôtel à la nuit tombée. Des lumières, mais pas encore l'image de la démesure -juste des zones plus industrielles, dissumulée derrière de hauts murs de béton.
Le soir même, nous avons plongé dans l'ambiance tamisée du bar de l'hôtel, leurs bières traditionnelles -mangé des cacahuètes servies à la petite cuiller.

Le matin, le ciel a été gris et a gardé sa couleur délavée toute la journée.


La station de métro, à quelques pas de l'hôtel, se révèle être l'une des plus importantes de la ville. Se retrouver sur les plans de lignes entremêlées, acheter deux billets en direction de Tsukiji (le marché aux poissons) sachant que l'heure est largement passée et qu'il n'y aura plus rien à voir sous les halles que des stands vidés, déserts (mais si vous voulez voir à quoi cela ressemble, allez voir par ici).

Goûter aux premiers suhis qui défilent sur un tapis, entre deux jus de fruits (orange ou raisin) et de belles tranches de melon vert.


Autour, Ginza regroupe des rues larges -et piétonnes ce jour là- aux magasins de 10 étages. Les enseignes s'étalent verticalement comme autant de cartes de visite suspendues aux immeubles.
J'aime tout particulièrement les parapluies danser avec grâce sur les pavés, abritant des japonaises sophistiquées, perchées sur des aiguilles longues souvent d'une dizaine de centimètres.


(Se baigner dans les onsen -sources chaudes- dans la baie d'Odaiba, profiter du voyage sur la ligne Yurikamone qui glisse au dessus de l'eau comme dans un manège, vivre la fête dans une ruelle habillés de yukata rouges sublimement illustrés, goûter aux glaces -sésame noir et thé matcha, ce dernier restera notre parfum fétiche jusqu'à la fin du voyage- rentrer encore une fois dans les lumières féériques de Tokyo)

La prochaine fois, il y aura des temples, des biches peut être et des dessins, sûrement. Et un mini cheesecake à la banane.

jeudi 10 juin 2010

come back (le japon à venir)


Il faut bien quelques heures, pour comprendre que l'avion dans lequel nous sommes nous ramène chez nous. 11h pour revenir vraiment, survoler la russie, hambourg, la mer.

Moins que cela pour retrouver la france, les mégots, les poubelles pleines, le bruit, la pluie (c'est injuste, oui, mais quand même...)

Depuis, je continue à rêver aux petits déjeuners riz-maquerau-pickels, au calme paisible des temples secrets, aux jardins sublimes, aux patisseries pleines d'azukis qui nous ont tant fait dire -elle serait trop contente d'être ici.

Du temps pour faire le tri, ranger, classer ce que l'on raporte d'un tel voyage pour le raconter un peu... Dire que c'était très beau, plus beau encore que ce qu'on avait osé imaginer avant...

lundi 17 mai 2010

Ce sera le dernier, avant autant de découvertes...


Avant le Japon...

samedi 8 mai 2010

think pink...


Des pyjamas en pilou (il paraît qu'il y en a des jolis!), des doudoux usés.
Des films où de beaux garçons (avec de grands nez) aiment de jolis filles aux cheveux longs (on imagine qu'ils sentent bon le parfum fleuri, des touches de jasmin printanier) dont les robes légères donnent envie d'été et de promenades au bord de l'océan. Enfin, j'imagine...
Un salon aspiré dans tous les coins (jusque sous le canapé) pour accueillir des demoiselles qui ont besoin de confort -et des idées merveilleuses- devant un écran tout petit (et de vieilles cassettes vidéo, si je vous jure, cela existe encore).
Des surprises et des choux à la crème presque roses...


LES PETITS CHOUX A LA CREME des copines
d'après une autre copine tout aussi chouette -aux idées terribles, elle aussi!-

2 oeufs
75g de farine tamisée (j'ai pris de la T80)
40g de beurre coupé en petits dés
une pincée de sel

Dans une casserole, faire chauffer 125ml d'eau froide, le beurre et la pincée de sel. Porter à ébullition, puis ôter du feu lorsque le beurre est fondu.
Ajouter la farine en un coup et mélanger energiquement avce une cuillère en bois. Remettre sur feu doux tout en remuant : la pâte doit se décoller des bords de la casserole.
Laisser refroidir quelques minutes avant d'ajouter les oeufs un par un (bien amalgamer avant d'incorporer le deuxième).
Préchauffer le four th.7. Pendant ce temps, former vos choux à la poche à douille (j'ai pu faire une vingtaine de petits choux) sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Baisser le four th.6 et enfourner pendant 35min (mon four chauffe bien!).
Laisser refroidir avant de fourrer...

Pour la crème patissière, je n'ai pas suvi la recette de Loukoum°°° parce que la chantilly et moi, on a un peu de mal à s'apprivoiser (sauf quand elle est faite par quelqu'un d'autre, qu'elle est un peu épaisse tout en restant légère, et peu sucrée comme en Italie) et que voulais une belle couleur rose. Je suis partie d'une recette de crème patissière de Claire (qui a l'avantage de necessiter un seul oeuf -et pas de blanc qui reste, après- qui est donc un peu moins onctueuse mais très bonne quand même)
Il faut :

250ml de lait (celui de soja est possible)
150ml d'eau de cuisson d'une betterave (pour la couleur rose, sinon, mettre 400ml de lait)
30g de farine
1 oeuf
50g de sucre (rapadura)
un peu de vanille -oubliée-

Porter à ébullition le lait et l'eau de betterave dans une petite casserole.
Dans un saladier stable, battre l'oeuf et le sucre, puis ajouter la farine. Quand le lait est brûlant, le verser sur le mélange oeuf/sucre/farine et mélanger sans s'arrêter. Remettre le tout dans la casserole sur feu doux et faire épaissir la crème. Ajouter la vanille (si elle est en gousse, on peut la faire infuser dans le lait, c'es tmieux). Transferer dans un bol, filmer au contact de la crème (pour éviter que celle ci fasse une petite peau). Laisser refroidir.

Ensuite, il suffit de faire une petite entaille dans les choux pour les fourrer (avec une poche à douille, c'est plus pratique).

Laisser au frigo jusqu'à la dégustation -surprise, devant quoi?- avec de chouettes filles aux yeux qui brillent...

mardi 27 avril 2010

par moins 30, de délicieux pains de mie...


Il a osé, et depuis, cela a remué bien des choses.
Il a aimé, le champagne, les larmes émues, la moquette fleurie rouge et verte sur laquelle la neige lumineuse de ce 23 décembre semblait danser.

Elle, séduite par les grandes fenêtres qui donnaient sur le jardin tout blanc, dégustant par petites bouchées la fricassée de lentilles à l'aneth n'attendait rien d'autre qu'un dessert au chocolat puissant, réconfortant avant de rentrer dans le froid incisif de l'hiver. Il y a eu autre chose, pourtant.
Ce noël là eu une saveur toute particulière. Un peu de stress, d'hésitation, d'émotion et puis, un Noël au parfum de sapin vert et illuminé, de bredele préparés les premiers jours des vacances (les vanillekipferl ont été dévorés, les zimsterne de mingou aussi).

Plus d'une année est passée, décomptée en plein de "dernière fois", avant de compter en coton, opale et mousseline. Ils ont cousu de fil d'or le papier précieux, rêvé à ce qui allait advenir d'eux, après...
(par moins 30...)


parfumés, faciles, délicieux et très beaux*
pour 4 petits moules, soit deux petits déjeuners d'amoureux


250ml de farine T80
260ml de farine complète (ou de sarrasin, épautre...)
240ml de lait de soja tiède
2c. à café de levain déshydraté
1c. à soupe de crème d'amande
1c. à café de sirop d'agave
1/2c. à café de sel

Dans un saladier, mélanger le levain dans le lait puis ajouter le reste des ingrédients. Amalgamer la pâte (ce n'est pas la peine de pétrir, comme le dit la chef). Couvrir (d'un torchon, comme elle ou avec un film transparent comme moi -les deux marchent) et laisser reposer 2h à température ambiante (s'il fait bon, sinon, laisser reposer un peu plus longtemps).
Enfin, laisser reposer la pâte au frigo pendant une nuit (au moins) voire jusqu'à 3-4 jours. La première fois, j'ai tenu 3 jours (et c'était parfait), la deuxième fois, l'amoureux impatient m'a poussé à cuire les petits pains le lendemain : les deux fois, ils étaient délicieux.

Après tout ce temps de repos, préchauffer le four à 180°, ressortir le saladier, laisser la pâte revenir à température ambiante. La couper en 4 morceaux, former 4 petits pains et les glisser dans des petits moules à cakes (formidables, offerts par des gens que vous appréciez beaucoup et qui savaient très bien que vous alliez vous en servir très souvent -ils n'ont pas eu tord- c'est chouette, les amis!), à peine huilés et farinés.

Enfourner pendant 25 min, les admirer monter, dorer, craquer. C'est trop chic.


(avant de les laisser refroidir, de les démouler, d'en découper un en tranches fines que l'on tartinerait de beurre et d'un peu de cacao en poudre pour le goûter).
Tout pleins de mercis à Madame Makanai et sa recette personnalisée sardine rouge...