On découvre une main, le tissus d'une robe aux pissenlits délicats ou les boutons d'une blouse qui semble vaporeuse, souvent très jolie. En s'attardant un peu, une lampe sur le bureau, les petites cuillers, la couleur des torchons. Le formica de la table (un rouge passé et délavé).
J'aime lorsque l'on aperçoit une mèche de cheveux décoiffée par le vent, une ombre qui se découpe sur le sable humide, des ballerines rouges (si possible vernies).
Des choses à la fois personnelles mais anonymes, des indices, des choses qui rapprochent virtuellement de ces interlocuteurs silencieux et sans image.
Laisser, alors des stylos sur sa table de cuisine, écrire à la main, photographier son verni alors que l'on se régale de pancakes végétariens, ouvrir le livre qui ne nous a pas quitté du weekend (sans oser dire qu'il est vraiment chouette -mais SdB, c'est normal, non?) pour donner de toutes petites indications. Reste à imaginer, derrière, ce que je suis.
Partir pour si peu de temps nous a agacé un peu. Nous avons préparé la valise tellement vite -et sans réfléchir- qu'à peine arrivés, une séance de shopping fut indispensable.
Dans l'appartement tout vide, nous ne sommes pas resté vraiment, préférant goûter à leurs glaces (en oubliant franchi et le sorbet cacao -dommage) et profiter encore du vent doux et tiède dans les rues animées de Strasbourg.
La terrasse n'était pas au soleil, mais les tartines fidèles à elle même. Je ne crois pas avoir eu de mauvaises surprise (peut-être si j'avais choisi poulet-curry-mayonnaise, gargantuesque et surprenante, même si elle l'a laissé de marbre et il n'a, je crois pas fini son assiette).
La tarte à la rhubarbe n'a pas convaincu tout le monde, mais la crème caramel (ou le flan) est resté dans le doute. Personne ne verra à quoi il ressemblait, en vrai.
Sorbert-cacao & pistache.
Se quitter sous un ciel qui se couvre.
Trouver, non pas une forêt noire mais un crumble à la rhubarbe (c'est définitivement la saison).
Le weekend a été très chouette. Juste. Et dimanche, pour oublier un temps les branches de rhubarbe rapportées du marché des petits producteurs strasbourgeois, j'ai fait un gâteau au chocolat.
LE FONDANT AU CHOCOLAT DU DIMANCHE,
merci gloubiblog, à cuire dans un petit plat rond d'environ 20 cm de diamètre
85 gr de chocolat noir
2 oeufs
25g de poudre d’amande
1c. à café de farine complète
1c. à soupe de lait (de soja)
5 cl de crème liquide
50g de sucre blond
Préchauffer votre four à 180° (th 6).
Dans une petite casserole, faire fondre le chocolat avec la crème et le lait.
A côté, dans un grand bol, casser les oeufs en séparant les blancs des jaunes. Incorporer les jaunes au mélange crème-chocolat, puis ajouter la poudre d’amande et la farine.
Battre les blancs avec le sucre le plus ferme possible (je n'ai obtenu qu'un mélange très crémeux -dû au sucre blond plus humide?) et les mélanger délicatement à la préparation.
Huiler un plat (un petit plat à gratin, ici -aussi étrange que cela puisse paraître, on manque de moule à gâteaux pour deux), verser la pâte et enfourner pour 17 à 20 min. Il ne faut pas trop le cuire (le coeur doit rester très humide).
Huiler un plat (un petit plat à gratin, ici -aussi étrange que cela puisse paraître, on manque de moule à gâteaux pour deux), verser la pâte et enfourner pour 17 à 20 min. Il ne faut pas trop le cuire (le coeur doit rester très humide).
Sur les photos, nous avons été gourmands. D'abord, le gâteau a été mangé en une après midi, mais surtout, nous n'avons pas attendu la fin de la cuisson - d'où un gâteau hyper mousseux à peine cuit mais terriblement bon quand même...