mardi 24 avril 2012





Il y a presque tous les jours de nouveaux enfants -des visages à associer à un prénom (souvent Inès pour les filles, Mathis pour les garçons). Ils sont blonds, bruns, grands, ont perdu une, deux, parfois  trois dents.
Les demoiselles apprécient souvent mon vernis à ongles (et des fois même mes chaussures).
Ils aiment me prendre la main, me taquiner, savoir si mon chat est noir ou gris, si le prénom de mon amoureux commence par un B ou...?
En bref, beaucoup de choses ont changé... Moins de dessins pour plus d'imaginaire -dans ma tête mais surtout dans la leur.
J'ai fait des histoires de mante religieuse et de moustique (invités tous deux à un anniversaire parisien), de chevaliers et de dragon (il faut que je partage les images délicieuses qui ont été produites!), de vache/princesse qui tombent amoureuses le jour de la saint-Valentin... J'adore.

Il y a aussi eu des projets promis et enfin réalisés (même s'ils restent à fignoler... mais quand?)

Ce serait presque pour excuser mon silence. Presque. Parce qu'en vrai, je suis un peu perdue.
Si je reviens, vous serez toujours là? J'espère!...

lundi 23 avril 2012

(...) (reste les tajines au citron)




Les rêves de belles journées printanières se sont vite faits oublier.
L'amoureux -qui est le seul à avoir encore le courage de cuisiner ces derniers jours- a préparé un tajine de poulet au citron confit. Si le poulet n'était pas entier (juste des blancs -je sais, c'est presque une offense mais il faut faire avec les goûts de chacun- et qui donne un résultat un peu sec) le reste nous a réchauffé les derniers dimanches (ça et quelques hamburgers maison & végétariens).
Il suffit de quelques pommes de terre, de poulet, d'épices (gingembre frais, curcuma), de citron confit au sel, d'ail, d'oignon et d'huile d'olive à faire mijoter dans une grosse casserole (un plat étrange reçu pour notre mariage qui ressemble à un römertopf alsacien -et dans ce cas, cuisson au four pendant 30 bonnes minutes).
A la fin, ajouter de la coriandre ciselée et des olives vertes...


(Parce que je ne dis plus rien depuis longtemps.)