(lyon, avril 2011)
Les boîtes de crèmes de marron. La chantilly.
Il y a des pâtes (même si avec le temps, les préférences ont changé -crème fraîche pour P., beurre pour G., huile d'olive pour L. et moi- mais tout le monde s'entend sûrement sur une assiette de coquillettes réchauffées au beurre, bien dorées et à peine croustillantes (souvenir absolu d'enfance comme la meilleure façon de finir le poulet -froid servi avec les pâtes imbibées de jus goûteux et parfumé)).
Il y a un désamour certain pour les rognons, les bonbons et les caramels.
Le bon pain.
La compote de pommes -devenue extra-ordianire avec juste des blancs battus en neige et un peu de vanille.
Les crêpes bien fines (et celles terminées froides le lundi matin).
Les choses simples (et du chocolat noir sur le côté bien fariné du pain).
Il y a tout ça et encore...
TARTE MOUTARDE/CHEVRE
pour 2 -essayer de garder ce qui fait que je suis ce que je suis-
5c. à soupe de farine (blé T80 et sarazin ici)
1c. à soupe d'huile d'olive
2 à 3c. à soupe de yaourt brassé
de belles feuilles de moutarde (ou d'épinard)
du chèvre en bûche
le reste du yaourt
sel, poivre
Préchauffer le four th. 7.
Préparer la pâte en mélangeant les ingrédients : former une boule de pâte lisse, étaler finement sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Assaisonner le yaourt, ajouter du fromage de chèvre écrasé grossièrement à la fourchette. Etaler sur le fond de pâte.
Laver les feuilles de moutarde. Disposer sur la tarte. Répartir de très fines tranches de chèvre et glisser au four pour 12/15 min.
Manger chaud, tiède -apprécier.
En dessert, je ne sais pas ce qu'il y aura (il y a ce qui fait que je suis moi- avec eux et sans eux- finalement, il y aura du chocolat).