mardi 23 mars 2010

écrire vite, pour les filles et les garçons qui aiment le thé à la vanille


Avec le retour du beau temps, elle aime à nouveau flaner sur les terrasses et regarder les vies qui passent. Elle garde toujours une grande écharpe -la violette et grise rayée- et commande un thé (là où on les sert dans de belles théières en fonte et où l'on peut sentir le thé dans un tout petit verre à côté). Les tables sont en bois peint, rose, bleue, mauve, verte, c'est doux, joyeux, printanier. De sa chaise, elle voit presque tous les clients venus profiter eux aussi de la chaleur nouvelle de l'après midi.

Elle ferme les yeux, comme pour mieux écouter les bruits qui l'entourent.
Je suis allée à la piscine hier -et elle pense à celle qui aime tant les bassins chlorés- j'ai nagé un bon moment, si tu veux, en rentrant, je téléphone à ton amie, elle pourra venir dormir mercredi, et cette fête, c'était bien?

Entre les odeurs de café moulu et de mousse de lait, elle s'étire, s'emplit de ce bonheur délicieux qui semble errer, se promener, s'attarder autour d'elle.

Quand elle ouvre ses yeux, le ciel est toujours immensement bleu, un bleu d'hiver qui se termine, un bleu moins glaçant, un bleu cotonneux.

Elle aime, alors, finir son thé avec les miettes de brioche roulée préparées avec le levain -celui qui restait de la pizza de lundi- avec des abricots secs moelleux et plein d'amandes...


ROULE ABRICOTS-AMANDES de l'anniversaire terminé
pour un plat de 26cm de diamètre, de quoi régaler les invités

250g de farine, blé et épautre mélangé (T80 chez nous)
40g de levain déshydraté
une pincée de sel
1 petit suisse
1/3 de verre de lait tiède (soit 5cl environ)
1c. à soupe de purée d'amandes complète
1c. à café de sirop d'agave
Le matin, alors que le petit déjeuner vient d'être lavé et rangé et que le soleil occupe la cuisine, commencer à préparer la pâte (celle ci doit monter 2h).
Dans un saladier, mettre le levain, le réhydrater avec le lait tiède, puis le sirop d'agave. Laisser quelques instants. Enfin, ajouter le petit suisse et la purée d'amandes et enfin, la farine et la pincée de sel. Pétrir pendant un bon quart d'heure (la pâte doit être souple à travailler et ne pas coller). On peut pétrir directement sur la table (surtout une fois que la pâte commence à être homogène, c'est plus simple). Mettre dans un saladier propre et à peine fariné, couvrir soit d'un torchon propre, soit d'un film étirable, placer sur la cuisinière que la douceur de la journée a réchauffé et laisser monter 2 h environ.
Pendant ce temps, on peut préparer ce qui va garnir généreusement la brioche. Pour cela, on doit avoir dans ses placards :

1 autre petit suisse
une dizaine d'abricots secs (ou de la bonne confiture, mais ne pas re sucrer, en ce cas là!)
des amandes (une poignée, mondées ou non, selon vos préférences)
un peu de sirop d'agave ou de miel
Mettre les abricots et les amandes dans un bol et couvrez d'eau chaude. Laisser mariner 1 à 2 heures. Egoutter en gardant un peu de liquide et mettre les fruits dans le bol du mixer, ajouter le reste des ingrédients. On peut bien sûr ajouter un peu de cannelle ou de vanille, peut être même du gingembre si l'on est audacieux. Mixer en purée, goûter et réserver.
Quand la pâte est belle et a bien gonflé, étaler sur un plan de travail fariné (mais avant, on préchauffe le four, th.7). Il faut l'étaler en longueur pour pouvoir découper ensuite plein de tranches!
Répartir équitablement la garniture en évitant soigneusement le bord le plus proche de nous (ou le plus loin, suivant comment on roule) pour fermer le tout. A ce moment là, peut également penser au pot de caramel au beurre salé qui apporterait un petit je-ne-sais-quoi-de-pas-désagréable. Ce n'est bien sûr pas obligatoire.
Ensuite, on roule la brioche, on coupe en tranche de 2.5 à 3 cm et on réparti en escargot dans le plat (recouvert de papier sulfurisé)... Dorer au lait ou à l'oeuf, l'important, c'est que ce soit joli.
Le four est chaud, c'est parfait, il ne reste qu'à enfourner pour 25 min.

jeudi 25 février 2010

la mousse au chocolat (espérer ne pas décevoir) je ne me souviens plus



Je me souviens de son rire, aigu, sautillant. Sa moue de petite fille, son émerveillement.
Le bonheur intense de courir vers l'inconnu.
Le restaurant grandiose, fastueux où l'on imagine des assiettes élégantes, richement garnies (et beaucoup de vins).
L'école, les uniformes, les mocassins noirs portés avec des soquettes blanches. Calme studieux.
Le baiser, le premier, tendu, ému, furtif. Etre infiniment touchée par la lumière posée sur son cou -la tendresse et le désir.
L'interieur froid et (trop) bien rangé, son père en costume trois pièces, le gâteau d'anniversaire.
Le batteur manuel et la crème qu'elle goûte du bout du doigt.
Paris, les rideaux délicats de la chambre bleue, sa façon de fumer.
Les longues jupes de laines grises et ennuyeuses.
Je me souviens des larmes, même si tout cela fini bien.

En sortant du cinéma, tout ça c'est mélangé. Je me suis sentie jolie, jolie comme si un sourire mysterieux s'était posé sur moi. Jolie comme si, tellement remplie de beau, cela ne pouvait que se voir.
Si je me suis souvenue de tout cela, j'ai oublié la recette de la mousse au chocolat.

Il y avait certainement 80g de chocolat noir qui a fondu au bain marie avec un petit verre de lait. Et un jaune d'oeuf pour être onctueux. Et une banane mixée en fine purée, crémeuse. Et une pointe d'agar agar. Et un blanc battu en neige, pour aérer. Peut être un peu de sucre, à peine, pour que les amoureux du sucré qui y ont goûté soient séduits. Si vous retrouvez la recette exacte, n'hésitez pas... Il y aurait un tout petit cadeau imagé à gagner... Enfin, si vous le voulez bien...

mercredi 24 février 2010

un bruit, la fin de l'hiver et se lever tôt...



Quand au réveil, on découvre qu'il fait bien plus doux que les autres jours, j'ai toujours envie de rire. Plaisir fabuleux de voir de la lumière chaude et orangée sur les façades et entendre le chant magique des oiseaux, celui qui fait tant de bien.

Il y a bien des choses qui se pressent aux portes de la boite à sardines. Des biscuits chèvre-polenta (et apprécier le croustillant très particulier de la semoule), des crèmes au chocolat accompagnées d'indispensables biscuits aux amandes en flocons de neige, des flans à la butternut (de sa faute à elle qui en a toujours tout plein dans sa cuisine), des muffins sésame cacao, des soupes brocolis-anchois. On a aussi eu le bonheur de goûter les vrais filets de truites fumés (sur du pain au sarrazin et du fromage de chez nous, mais j'en reparlerai...) et de déguster un soir tout gris des tartelettes poires cranberies vanillées en imaginant ce que ce sera, dans quelques mois...

On s'est presque perdu dans ces recettes... dans les lignes de cendrillon que je dévore sur le canapé bleu, dans mes dessins encore un peu secrets, dans des papiers vergés, des carnets griffonés, dans les thés vanillés, dans des enveloppes cousues de fil d'or...

Bientôt, j'espère un très beau gâteau que je pourrai partager, avec du chocolat dedans, un peu de citron (ou du yuzu?), un biscuit noisette, du crêmeux, du craquant...
Pendant que j'y réfléchis, tous les souvenirs gustatifs de nos derniers jours, et même, une ou deux recettes pour combler les petits creux -ou manger des légumes.


PETITE SOUPE BROCOLIS-ANCHOIS


Il suffit de prendre une petite échalotte et de la couper assez grossièrement avant de la faire revenir dans un peu d'huile d'olive, dans une casserole à bords haut. Faire bouillir de l'eau.
Dans la casserole, ajouter le brocolis (l'équivalent d'un demi brocolis je pense) et couvrir d'eau. Quand le brocolis est tendre (environ 20-25min), on égoute (un peu, parce que j'aime les soupes un peu épaisses), on ajoute les anchois (8 à 10 filets en boîte) et on mixe finement (ajouter du lait pour arriver à la consistance souhaitée).

On peut saupoudrer d'aneth, un peu, et poivrer, surtout. Manger bien chaud, avec ou sans tartine de gorgonzola.


LES MUFFINS DE CLEA
(ici en vrai)

150g de farine de blé (on peut mélanger avec un peu de sarrazin)
2c. à soupe de sirop d'agave
1c.à café de levure
un voile de cannelle
1c. à soupe de cacao non sucré
20g de graines de sésame (toastées)
50g de pépites de chocolat
1 oeuf
1 grosse c. à soupe de tahin
un verre de lait (de soja, ici)

Préchauffer le four th.7.
Mélanger la farine, les graines de sésame, le cacao, la levure et les pépites dans un bol.
Dans un autre bol, battre l'oeuf, le lait, le tahin et le sirop d'agave. Verser ce mélange sur l'autre, amalgamer. Remplir les moules à muffins (on en a rempli 7) et enfourner pour 12min.

lundi 18 janvier 2010

pour se souvenir...


En janvier, le retour de Paris, le café Antoine, intime et chaleureux nous fait cuisiner des tartelettes au chocolat.

En février, l'hiver s'est installé doucement. Pour lutter contre le froid, les petits plats mijotés sont les meilleurs moyens de réchauffer la cuisine (avec les cookies, mais c'est autre chose). On croit presque être dimanche, avec des frères et soeurs autour de la table, où on rigolerait beaucoup tout en mangeant petits bouts par petits bouts (non, je ne veux pas finir) la tarte aux pommes de ma maman (sur une pâte sablée délicieuse).

En mars, on goûte encore. Le cake tout végétal est moelleux et accompagne les crèmes desserts ou les petits déjeuners (entre deux listes pour ne rien oublier).

En avril, on fait un pique nique trop chouette avec P&N, dans le jardin délicieux de l'orangerie. On se délecte de barres coco-chocolat (préparées la veille devant des allumettes et un thé bien chaud).
En rentrant, on mange des pâtes de printemps, et c'est drôlement bon.

En mai, les orages arrivent. On admire la beauté des arbres qui fleurissent, et on commence à compter les jours (en grignotant des cookies aux carottes).

En juin, on s'inquiète. Et je tiens mes promesses. Les biscuits croustillants à l'amaranthe et les goûters à la maison.

En juillet, l'amoureux s'en va (mais il est revenu depuis). Les pique-nique au bord du lac sont géniaux, il y a de belles tartes rouges, des terrines, des rouleaux de printemps, des scones et de la caponata. Et puis un petit brownie à la banane. L'amoureux, lui, n'y a pas encore goûté (je le fais uniquement quand il s'en va).

En aôut, de longues promenade. Le petit jardin si près de chez nous deviens le notre. On y lit de belles histoires, on discute, on somnole. Au retour, il y a toujours de quoi préparer une glace -souvent framboise, parfois banane, mais moins réussie.
Les vacances arrivent, prendre le train pour le pays des cannelés, manger des macarons sur les quais, voir l'océan, raconter des histoires, discuter jusque tard dans la nuit.

En septembre, on a fait des pizzas tout l'été. Comme la patience n'est pas l'une de nos qualités estivales, il n'y a jamais de temps pour faire monter la pâte (il paraît que les picards sont bonnes, mais on n'a toujours pas essayé). La socca-tomates mozzarella était délicieuse. Bien croustillante sur les bords, moelleuse (mais ça reste TRES différent d'une vraie quand même, ne nous méprenons pas).

En octobre, j'apprends que la betterave, même cuite, ce n'est pas si mauvais. La mousse se tartine sur des scones (dont la recette viendra bientôt). Mais on la mange aussi en salade, rôtie au four (mais pas encore dans un gâteau, ni des muffins, ni des pains d'épices, ni...)
La visite de la maison la plus étrange reste un moment particulier. Et la lumière de fin de journée briller sur le carrelage du salon.

En novembre, on aime amener à ma grand mère de petits financiers tout simples (je crois qu'elle n'aime pas trop les partager).

En décembre, on fête la saint nicolas. On pétrit des manalas, on prépare du vin chaud et du pain d'épices. On a dansé toute la nuit -ou presque, et dans la hotte des petits pères noël, de jolis moules à retrouver dans un prochain billet.


(et 2 années de blog à fêter...)

mercredi 13 janvier 2010

il faut de la patience, essayer les macarons & le gâteau basque...


...
J'aime quand on rentre d'une balade les deux pieds trempés -toujours pas de chaussures pour affronter la neige- et que le lait chauffe doucement pour le cacao en poudre. Et que l'amoureux sort mes tasses préférées (et que des moustaches brunes se dessinent sous mon nez).
Dimanche, en revenant du cinéma où tant de plats ont défilés de la cuisine aux tables de petits déjeuners, on a aimé les cookies tout chaud amandes chocolat et le grand verre de lait en discutant du regard de fanny, perdue et amoureuse, entourée de papillons.
On a aimé aussi, refaire le plat des soirs l'on a rien envie de faire, avec du fenouil caramélisé. Et manger avec des baguettes.
On a aimé bright star, le champs de fleurs violettes, la grande maison animée en été, le thé et les biscuits, les chapeaux ornés et exentriques.
(La veille, on a aussi été émus par les chats persans -on a presque eu besoin de silence pour pouvoir parler, après, des images et des sons qui ont longuement habité nos têtes).

J'aime, quand l'amoureux, en nouant son écharpe rayée avant de partir, me demande une galette des rois. Ou un moelleux au chocolat. Ou un gâteau basque.


LE GÂTEAU BASQUE
pour 2 petits gâteaux
(10cm de diamètre environ)


pour la pâte :
1 jaune d'oeuf
70g de beurre
90g de farine (T110, chez nous)
50g de sucre complet
une pincée de sel
pour la crème :
16cl de lait (de soja pour nous, mais la crème sera peut être plus onctueuse avec du lait de vache, je ne sais pas...)
2 jaunes d'oeuf
30g de sucre
12g de farine
30g d'amandes moulues finement
de la vanille en poudre
Préparer la pâte en premier.
Dans un saladier, mettre la farine en fontaine. Ajouter le jaune d'oeuf, puis le beurre en morceaux, le sucre et la pincée de sel. Travailler le tout assez vite, amalgamer avant de laisser reposer au frigo pendant 2h environ (certains mettent une nuit entière).

Pour la crème :
Porter le lait à ébullition avec 20g du sucre et la vanille en poudre (ne pas en mettre trop, 1/2c. à café devrait suffire).
Dans un plat à part, mélanger les jaunes d'oeuf et le reste de sucre, puis la farine et la poudre d'amandes. Verser le lait bouillant dessus, en mélangeant toujours, puis remettre dans la casserole et faire épiassir la crème à feu doux (cela prend deux minutes environ).
Enfin, transvaser dans un bol, couvrir d'un film pour protéger la crème. Laisser refroidir.
Montage :
Préchauffer le four à 180°.
Séparer la pâte en 2/3 - 1/3.
Avec les 2/3, étaler sur un plan de travail fariné, découper deux cercles plus grands pour mettre dans les deux moules huilés et farinés.
Napper généreusement de crème (on aurait pu aussi mettre de la confiture -normalement de cerises noires, mais testé et apprécié à la mûre).
Etaler le tiers restant, y découper le chapeau et fermer le gâteau. Dorer (au lait), dessiner des carrés sur le dessus, avant d'enfourner pendant 30 à 35min.
A la sortie du four, attendre qu'ils aient refroidis avant de démouler. On peut les manger tout de suite, ou les laisser au frigo une nuit (attendre, encore...)

L'amoureux a été conquis. Moi, je dois remercier Sophie, chez qui j'ai puisé grandement cette recette...

jeudi 7 janvier 2010

la tarte aux carottes, le thé chaud, le retour des voix l'après midi...


(la recette de janvier)



Ce n'est plus un secret. quand il dit il fait froid, juste ces quelques mots et elle frissonne. Et elle n'aime pas ça.
Ce qu'elle préfère, c'est la douceur des jours de printemps, l'odeur fraîche des jardins, le silence glacé brisé par le chant des oiseaux.
Ou encore, la jolie tasse de thé brulant (qu'elle ne boit que lorsqu'il a déjà tiédi) à serrer fort contre elle, sentir la chaleur qui se dégage comme les calins de ses grands bras.
Elle aime aussi laisser mijoter des curry, les réchauffer le soir, puis le lendemain pour redécouvrir de parfum des épices qui s'épanouit un peu plus à chaque fois.


Et les soupes onctueuses avec les tartines de fromage -en rêvant de croque monsieur, même avec du tofu dedans.


La veille, elle avait préparé un épais gâteau au chocolat, dont le coeur, un peu mal cuit est resté fondant presque 10min après la sortie du four (mais il était vraiment difficile d'attendre plus longtemps). Ils s'étaient un peu disputé, à qui reviendrait le meilleur et puis, il a terminé le plat, en raclant les bords délicieusement craquants au reste de pâte crue.
Il est étrange, elle s'est dit un moment -ou gourmand, tout simplement.

Pas question de gâteaux moelleux ni de chocolat. ni de galette, d'ailleurs.
Juste de la tarte aux carottes qui aurait dû être partagée... et que l'on a mangé tous les deux, finalement.


TARTE AUX CAROTTES
pour manger l'hiver à 4 gourmets


140g de farine de sarrasin
50g de flocons d'avoine
4c. à soupe d'huile d'olive
1/2 verre d'eau
un peu de sel

6 belles carottes
1 échalotte
2 oeufs
100g de chèvre frais (type petit billy)
2 grosses poignées de raisins de corinthe
1 belle c.à café de curry
1 petite c. à café de piment d'espelette, pour réchauffer...


Préparer la pâte en mélangeant les flocons, le sel et la farine avec l'huile. Sabler. Ajouter ensuite l'eau et pétrir jusqu'à obtenir une belle boule.
Etaler, mettre dans un moule à tarte huilé. Laisser reposer.
Préchauffer le four th. 6.
Hacher l'échalotte, raper les carottes et faire dorer doucement le mélange dans une sauteuse. Ajouter un peu d'eau si besoin (il faut laisser les légumes, jusqu'à ce qu'il soient un peu fondants.)
Pendant ce temps, battre les oeufs avec le fromage de chèvre. Ajouter délicatement les raisins, assaisoner avec le curry et le piment (à doser selon vos goûts -on peut également glisser un voile de cannelle, c'est très bon).
Quand les carottes sont prêtes, les ajouter au mélange avant de verser sur le fond de pâte.

Enfourner le tout pendant 40min environ.


Elle a trouvé que tout cela se mangeait bien froid (malgré le temps), l'imagina déjà dans un pique nique estival -mais tu as dit que tu mangeais de l'hiver -j'ai juste changé d'avis, elle a dit. Et elle a repris deux carrés de chocolat.

mercredi 6 janvier 2010

(2010)




& des recettes, bientôt...